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Mon compte Google Play store est bloqué et mon appli est indisponible !
Plusieurs cas de figure peuvent se produire sur Google Play lorsque vous n’arrivez plus à accéder à votre compte développeur et à votre application mobile.Le compte Google Play de la PMEVous êtes responsable marketing dans une PME et l’application mobile que vous avez fait développer pour augmenter les ventes de votre entreprise n’est plus disponible sur Google Play ! Vous appelez en urgence le département des systèmes d’information (la SI) car le responsable du compte de l’entreprise sur Google Play, ce n’est pas votre département, mais celui de la SI.Partage des rôles dans l’entreprise oblige.Et là, le directeur des systèmes d’information (le DSI), vous informe que ce collègue qui a quitté l’entreprise il y a quelques mois, peu avant les vacances estivales, c'était bien lui qui était en charge du compte Google Play pour les applis Android.C’est donc son adresse email qui est configurée pour recevoir les notifications d’alertes de Google.Une simple erreur de configuration, vous explique-t-il.Il va demander à ce que cela soit modifié rapidement.Mais ce n’est plus possible ! Car le compte Google Play a été clôturé par Google pour non-respect des mises à jour (requises par Google depuis plusieurs mois justement).Et pourtant Google a envoyé des relances régulières par email……Sur l’email du collègue qui a quitté l’entreprise !Le compte Google play de la start-upVous êtes le fondateur d’une start-up dont le produit phare est l’application mobile.Vous êtes focalisés sur l’acquisition de nouveaux utilisateurs pour votre application mobile et votre objectif est qu’un maximum d’utilisateurs installent l’appli mobile ou sa dernière version.Ce qui est plutôt une bonne chose, car en général, une start-up doit tôt ou tard trouver le modèle économique rentable pour survivre.Vous êtes sur tous les fronts : le recrutement des nouveaux collaborateurs, le marketing pour l’acquisition des nouveaux utilisateurs (justement), le business plan pour les investisseurs et tant d’autres urgences, les unes toujours plus prioritaires que les autres.Vous ne faites pas attention à ces emails que vous envoie Google sur votre boite perso.Car au début de l’aventure, pas très structuré, vous avez créé votre compte Google Play avec votre adresse gmail personnel depuis votre smartphone.Et maintenant que vous êtes très occupé, vous avez cloisonné boites email personnelles et professionnelles.Alors les alertes emails de Google, vous les voyez sans doute passer en diagonale, sans y prêter grande attention.Encore des emails pour vous faire peur ou vous faire payer quelque chose, pensez-vous.Bref, c’est lorsque votre compte Google Play est bloqué que vous prenez le temps de lire ces fameux emails de Google.Et là, c’est trop tard, vous réalisez le nombre de notifications de relances reçues et aucune action de votre part.Que disent les emails de Google ?L’objet de l’email de Google PlayTout d’abord, l’objet de l’email provenant de la Google Play Console est :“Votre profil de développeur et toutes vos applis seront supprimées de Google Play si vous ne validez pas votre compte d’ici le xx/xx/xxxx (dans xx jours).”C’est on ne peut plus clair avec une deadline définie.Dans le corps du mail, Google reprécise la date limite pour valider le compte dans la Play Console, indique qu’il faut s’en occuper maintenant et détaille les informations à fournir pour la validation.Les informations à fournir pour la validation de son compte développeur Google PlayTout d’abord, le directeur marketing de la PME ou le start upper devront indiquer s’il s’agit d’un compte de développeur personnel ou d’entreprise.En effet, ensuite, les informations suivantes dépendent du type de compte.Les informations communes au développeur personnel ou entrepriseLa confirmation de l’adresse email qui sera affichée dans le profil de développeur public sur la fiche de l’application mobile par exemple. Cette confirmation s’effectue avec une vérification par envoi de code.La confirmation d’un numéro de téléphone et une adresse email qui permettent à Google de vous contacter.L’envoi d’un document officiel (carte d’identité, passeport…) pour valider votre identitéLes informations spécifiques demandées pour un compte de type Entreprise.Un numéro D-U-N-S qui est un numéro d’identification international pour les entreprises.Un numéro de téléphone qui sera affiché dans le profil de développeur public sur la fiche de l’application mobile par exemple.Le cas de l’utilisation de Google Play BillingSi vous monétisez votre application mobile avec le système de paiement de Google, appelé le Google Play Billing, alors vous devez également valider les détails de votre mode de paiement en tant que marchand.Une fois connecté à la Google Play Console, vous suivez les liens de validations affichés par Google et vous vous laissez guider.En cas de besoin, notre service de copilote opérationnel MG Mobile peut vous assister pour vous accompagner dans ces démarches qui peuvent parfois être déroutantes pour les non-initiés.Pourquoi est-il obligatoire de valider son compte développeur à nouveau ?Depuis juillet 2023, Google renforce la fiabilité et la transparence de Google Play et a annoncé des nouvelles exigences auprès des comptes développeurs créés avant septembre 2023.Que faire si mon compte Google Play est bloqué par Google ?Vous êtes dans la situation du directeur marketing ou de la start up avec un compte Google Play bloqué ou clôturé ?Commencez par contacter Google pour vérifier s’il est possible de revenir en arrière ou bien pour savoir comment régler la situation.Malheureusement, il ne devrait pas y avoir de recours possible.Il faudra probablement recréer un nouveau compte développeur Google Play pour avoir à nouveau l’opportunité de soumettre son application mobile.La fâcheuse conséquence concerne la perte de toutes les installations qui ne bénéficieront plus des mises à jour de l’appli sur l’application installée précédemment.Ils devront réinstaller l'application mobile associée au nouveau compte éditeur.Pour éviter cela, n’hésitez pas à vous faire accompagner par notre service de copilote opérationnel technique qui sera vous avertir à la place de votre collègue qui a quitté l’entreprise ou si vous avez la tête dans le guidon dans la croissance de votre activité.Rédigé par Guillaume DupuisSourcesValidez votre compte de développeur Play ConsoleTutoriel Google Play pour les entreprises
15 Novembre 2024
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Notre développeur web parle de son expertise en programmation Back-end
Chez MG Mobile, notre équipe regorge de talents. Aujourd'hui, nous avons le plaisir de vous présenter Julien qui est développeur web chez nous. Il nous dévoile les secrets de son métier de développeur back-end et son approche de la programmation.Depuis combien de temps travailles-tu en tant que développeur web chez MG mobile ?"Je m'appelle Julien Girard, depuis 6 ans, je suis développeur web. Après une première année en alternance, j'ai rejoint directement l'équipe MG mobile à la fin de mes études. Je travaille principalement avec les langages de programmation php et javascript, ainsi que le système de gestion MySQL pour les bases de données. Il m'est également arrivé de travailler sur le framework symfony, plus récemment sur Laravel et aussi régulièrement avec l'environnement Node.js."Avant d'aller plus loin, peux-tu nous donner quelques définitions sur ton métier ? À quoi correspond la programmation ?"La programmation, c'est plus qu'écrire du code. Cela demande de l'expertise technique, de la logique et une compréhension fine des besoins des utilisateurs. C'est ce qui me passionne dans mon métier de développeur web chez MG Mobile. C'est un processus intellectuel passionnant qui consiste à concevoir et à développer des applications mobile ou web, des sites web et des systèmes informatiques fonctionnels et performants.Le but de la programmation, c'est de traduire des idées ou des demandes fonctionnelles de nos clients ou de leurs utilisateurs, en un code compréhensible par les ordinateurs, à l'aide de différents langages de programmation : langages de programmation php langages de programmation javascriptsystème de gestion My SQLframework symfonyframework LaravelEnvironnement Node.jset bien d'autres...Donc en bref, la programmation c'est le processus de transformation d'une fonctionnalité abstraite en un code interprétable par une machine. Cela demande de la logique, de l'analyse et de la résolution de problèmes."Qu'est-ce qu'un développeur web back-end ? "En tant que développeur web chez MG mobile, je conçois et développe des solutions digitales sur-mesure, grace à la programmation back-end. Pour cela je travaille en partenariat avec les développeurs front-end de l'équipe et notre chef de projet. Par exemple pour un nouveau projet, chez MG mobile cela passe par différentes étapes clés avec l'équipe : Apporter l'expertise technique : Pendant le travail de définition des fonctionnalisés, réalisé par le copilote opérationnelle MG mobile, je communique et j'apporte mon regard sur la faisabilité et les difficultés éventuelles sur les demandes et besoin client.L'analyse des exigences et choix des technologies : Une fois les fonctionnalités du projet détaillées et validées par le client je commence par bien étudier tous les éléments. Mon objectif est de définir la meilleure façon de concevoir le projet, découper chaque fonctionnalité en liste de tâche à effectuer et construire son architecture.Construire les fondations : Je construis la base de données qui sera invisible pour les utilisateurs finaux. Et je prépare les relations nécessaires entre les informations qui y seront enregistrées pour garantir le bon fonctionnement du projet. C'est un peu l'engrenage d'une horloge. Le développement : C'est la phase la plus technique où je programme, en écrivant le code source back-end. Je veille à la qualité, à la sécurité et à la performance du code. Je construis des ponts entre la base de donnée et l'interface visible par les utilisateurs (le site web vitrine, l'application mobile sur votre téléphone...). Aussi, je peux être amené à rédiger la documentation technique sur la façon d'appeler mon code et d'utiliser les fonctionnalités que j'ai créées. Avec la métaphore de l'horloge, je prépare ce qu'il faut pour relier les engrenages au cadran et aux aiguilles. Les tests et le déploiement : Je collabore avec l'équipe de test avant la livraison du projet et j'interviens pour corriger ou imaginer des solutions, aux problèmes rencontrés qui n'ont parfois pas été anticipés. Une fois que tout est bon, je m'occupe de rendre le projet public, en le déplaçant sur l'environnement final d'exploitation de notre client.Maintenance et interventions ponctuelles : Une fois le projet terminé, je travaille si besoin avec les clients pour maintenir à jour le code et l'environnement du projet que nous avons développé ensemble. Je peux également travailler la programmation de nouvelles fonctionnalités, pour faire évoluer le projet. Il m'arrive aussi d'intervenir de façon ponctuelle sur un projet, quand des clients qui ont déjà leur solution, décident de travailler avec le copilote technique MG mobile. En résumé, en tant que développeur web chez MG Mobile, je suis un expert technique qui conçoit et développe des solutions digitales sur-mesure pour répondre aux besoins spécifiques de chaque client. Mon rôle est essentiel pour transformer les idées en réalisations web concrètes et performantes."Comment es-tu devenu développeur web ?Qu'est-ce qui t'a motivé vers la programmation back-end ? "Au début, je voulais étudier dans l'audio visuelle, mais le nombre de places étaient très limité. Comme j'aimais les jeux vidéos, je me suis orienté vers une filière de programmation, car cela touchait aux ordinateurs et aux réseaux. C'est difficile, d'avoir une idée précise du métier sans avoir travaillé dedans. Au final, je me suis lancé et j'ai adoré ça. Il y a quelque chose de ludique à chercher la meilleure solution pour résoudre un problème ou pour développer une fonctionnalité."Quel est ton parcours pour devenir développeur ? "J'ai commencé par un BTS SIO option SLAM (Solutions Logicielles et Applications Métiers), puis j'ai effectué une Licence Pro MIAW (Métiers de l'informatique : Applications web). Durant cette licence, j'ai gouté à la réalité du monde professionnelle, en réalisant une alternance dans une CPAM. J'y ai travaillé en PHP et MySQL, je gérais aussi un peu de front sur des systèmes intranet. Comme l'utilisation par les gens en interne n'était pas critique, j'ai pu grandement expérimenter et progresser. J'ai complété ma licence par une formation de 22 mois en développement Web et Mobile, à la 3W Academy, en contrat de professionnalisation. D'abord au sein d'un cabinet d'avocat où je travaillais sur leur site web et sur le traitement de leur formulaire de contact. Le manque de diversité m'a motivé à chercher d'autres expériences, c'est comme ça que j'ai découvert MG Mobile." Qu'est-ce qui te plait le plus sur ton poste de programmeur back-end ? "C'est parfois stressant de se retrouver face à un problème inconnu, c'est aussi ce que je préfère. On doit chercher des façons de faire, se renseigner sur les bonnes pratiques, faire des tests. C'est l'occasion d'échanger avec l'équipe, de mettre en commun nos idées et nos hypothèses, de partager nos connaissances, notre vision et notre compréhension du projet. C'est souvent l'opportunité d'apprendre à mieux se connaitre et de rire ensemble à propos les obstacles inhérent à notre métier.De plus en plus, je gagne en autonomie et je peux m'investir directement auprès des clients notamment sur les correctifs et la maintenance. C'est l'occasion de les rencontrer et de pouvoir échanger avec eux sur leur problématique. Pouvoir les aider et les conseiller par rapport à mon expertise, c'est aussi quelques chose que j'apprécie beaucoup."Quelle est la situation la plus compliquée que tu as vécue sur un projet web chez mg mobile ? "Difficile à dire... Il y a une situation un peu redondante qui m'est arrivé sur plusieurs projets. D'abord le client nous fait une demande, dans l'un des cas que j'ai vécus, il s'agissait d'une erreur sur un formulaire d'ajout d'évènement. Je devais d'abord mener l'enquête, pour comprendre le problème et trouver sa source. Sauf qu'à ce moment-là, le projet existait déjà depuis plusieurs années et il y avait vraiment beaucoup d'évènement différent. À chaque test que je faisais, pour valider ou invalider mes hypothèses sur la source du souci, j'avais des temps d'attente très longs et d'autre erreur à cause du volume importants d'éléments concernés. Après un moment, j'ai compris que le problème venait justement de ce volume, et les ralentissements provoqués ont compliqué la mise en place de mes correctifs. Maintenant, j'anticipe encore mieux ce genre de problématique pour éviter que cela ne se reproduise sur de nouveaux projets."Est-ce que tu peux nous parler d'un projet ou d'une situation que tu as adorée chez MG mobile et pourquoi ?"L'un des projets qui m'a le plus plu a été le développement d'une solution à destination d'agents immobilier. On travaille déjà depuis plusieurs années avec notre chef de projet et on avait compris que la communication et la validation interne sur les fonctionnalités est primordiale, en amont de la validation client. Pendant tout le projet, on a travaillé en étroite collaboration. Au niveau des fonctionnalités et des besoins, le projet était très complet :Authentification, système de rôle et d'équipe pour les agents immobilierGestion de formulaire complexe de création de bien pour la vente et la location Génération de pdf de bien et de filigranes sur les imagesMise en place de recherche avancée pour une efficacité optimale dans l'outilPossibilité de créer plusieurs demandes de bien avec des périmètres définis sur une carte interractive, par client Notifications de rapporchement automatique entre les bien et demande client J'ai pu me challenger sur ce projet, entre des fonctionnalités sur lesquelles j'ai l'habitude de travailler et des fonctionnalités que je développer pour la première fois, comme le dessins libre sur une carte interractive. La satisfaction client et le respect des fonctionnalités défini au début du projet, à aussi contribué à mon appréciation forte de cette expérience." Est ce que tu peux nous partager quelque chose de personnelle sur toi ?"Je suis un passionnée de danse Hip Hop. A une période de ma vie, j'écoutais de la K pop et on voit souvent les chanteurs danser sur les clips. Cela m'a donner envie de danser et aujourd'hui, c'est une activité très importante pour moi qui fait partie de mon équilibre. Ce qui est drôle c'est que j'ai commencé cette activité en arrivant chez MG mobile, il y a 6 ans."    Un mot pour la fin ? "Si je devais choisir un mot de la fin... Je dirais que je suis super content de travailler chez MG mobile en particulier pour la proximité avec l'équipe. Le bien-être c'est important et plus que de collèges j'ai l'impression d'avoir gagné des amis. On s'entraide et on reste soudée face aux difficultés. On est aussi proche de nos clients avec une bonne communication et de la transparence, qui sont des valeurs importantes pour moi. C'est vraiment ça qui me donne envie de donner le meilleurs de moi chaque jour pour nos clients."Rédigé par Aurélie FRANCOIS, avec la collaboration de Julien Girard développeur web back-end chez MG mobileSourceInterview réalisé en interne de Julien Girard 
08 Novembre 2024
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L'effet démo dans la tech est inévitable, comment le dompter avec panache ?
Qu’est-ce que l’effet démo ? Ça y est, c’est le moment tant attendu ! Après des semaines, voire des mois de développement de votre application, c’est le grand jour de la démonstration à votre partenaire, à vos premiers clients, à vos investisseurs, ou même tout simplement à vos proches qui se demandent bien sur quoi vous planchez depuis tout ce temps-là.Quelque part, c’est un peu votre réputation qui est en jeu.Vous êtes allé chez le coiffeur.Vous avez sorti votre plus beau veston.Vous avez mis votre montre fétiche.En somme, vous êtes confiant(e) comme “jaja” et la batterie du mac est chargée à bloc (on ne vous la fait pas).Pour la présentation et la “démo en live”, votre écran est partagé sur la TV ultra grand format.Vous commencez votre speech, clin d’œil à l’appui, petit sourire en coin.Puis là vient le moment fatidique : vous cliquez sur un bouton que vous avez testé 50 fois pendant les 50 derniers jours.Et là rien…Rien ne se passe…!La page du logiciel ne bouge pas d’un iota.Un peu bluffeur, vous mentionnez “une petite interférence réseau”, espérant peut-être qu’un Dieu quelconque vous entende.Plusieurs clics un peu plus frénétiques n’y changeront rien.Le public est un peu gêné pour vous et ne dit pas grand-chose… mais n’en pense pas moins…Vous voici pris en flagrant délit d’effet démo !TOUT CE QUI FONCTIONNAIT BIEN AVANT LA DÉMO NE FONCTIONNE PLUS PENDANT LA (FU*KING) DÉMO !Bon, rassurez-vous, vous n’êtes pas le premier et vous ne serez pas le dernier.C’est presque un passage obligé et un signe finalement que vous êtes sur la bonne voie : déjà, il y a une démo, signe d’un projet plus (ou moins) abouti.Si vous lisez cet article, alors vous gérerez (encore mieux) la situation avec sérénité et professionnalisme.Lisez-le donc jusqu’au bout :=)Pourquoi l’effet démo est inévitable ?L’effet démo est inévitable, car si c’était rare, ça ne serait pas connu de tous avec ce sentiment de “déjà vécu”.Dans le monde du logiciel, de l’applicatif, de la tech de manière générale, tout le monde a déjà été acteur ou spectateur d’un effet démo.Un développeur a toujours son code qui fonctionne sur sa machine mais pas toujours sur celle des autres.Un testeur d’applications est un chasseur de bugs et certains sont bien cachés.Et un commercial en pleine démo est une victime collatérale.Etant donné que celui qui fait la démo n’est pas dans la grande majorité des cas celui qui a conçu, développé et testé l’application ou le logiciel en ligne, il est, par principe soumis :À des erreurs de manipulationÀ des méconnaissances de dysfonctionnementsÀ une maitrise moins fine des règles d’utilisationsN'a pas une longue expérience d’utilisation en conditions réellesCes effets cumulés rendent le terrain propice à un dysfonctionnement.Pourquoi c’est grave ?On pourrait penser en premier lieu qu’être victime de l’effet démo est bourré d’effets négatifs :Pour la crédibilité de l’applicatif présenté qui n’apparaît donc pas très fonctionnel alors qu’il devrait justement l’être au moment de la démoPour celui qui en est la victime avec la peur du jugement des autres, le fait de passer pour un amateur avec un risque de perte d’estime de soi en plein directPar l’effet de bord du bouche-à-oreille que cela pourrait générer et qui est incontrôlable par définitionPour l’image de marque de la société pour laquelle on pourrait légitimement se poser la question de la gestion interne pour en arriver à “ça”Mais bon, comme on dit, c’est voir le verre à moitié vide.Car selon le comportement pendant et après l’effet démo, les choses ne pourraient pas être si sombres que cela.Pourquoi ce n’est pas si grave ?Tout d’abord, cela dépend de la constitution de l’audience présente lors de la démo, du contexte et de l’enjeu qui entoure cette démo.Cela dépend aussi du rôle que joue le spectateur et de ses attentes par rapport à cette démo (en lien avec ce que vous lui avez annoncé pour lui vendre ce moment).Une démo reste une démo. Ce n’est pas le produit abouti à 100%, c’est en général un produit en phase de bêta tests et ça, le public présent le sait.Il le sait soit parce qu’il est connaisseur et est sensibilisé, ou bien parce que vous lui avez expliqué.L’effet démo est tellement connu que ça ne surprend presque plus.Celui qui en est le spectateur un jour en est la victime le lendemain. Dans le milieu professionnel de la tech, un certain amusement de circonstance prédomine : tout le monde y passe un jour ou l’autre. Il faudrait presque commencer à s’inquiéter quand son tour n’est pas encore arrivé !Puis, on parle ici d’applications, de logiciels en ligne : il n’y a pas mort d’Homme !Dédramatiser tout de suite une situation, c’est en reprendre le contrôle.Alors évidemment, tout ceci est la vision du verre à moitié plein qui amène une lumière au bout du tunnel.Que ne faut-il surtout pas faire lorsque ça arrive ?Facile à dire en écrivant ces quelques lignes, mais il ne faut pas paniquer.N’ayez pas l’air surpris, voire effaré par la situation tel le lapin pris dans les phares de la voiture.Il y a de fortes chances que le ressenti de l’audience soit proportionnel au type d’émotivité que vous y mettrez.Vous êtes le démonstrateur, vous devez assumer les bons comme les mauvais moments. Si tout se passe bien, vous récoltez les lauriers des centaines d’heures passés dans l’ombre par l’équipe tech.S’il y a effet démo, ne tirez pas à boulets rouges sur les développeurs “encore un développeur qui fait des siennes”. Non, vous jouez pour la même équipe.Que votre équipe tech soit internalisée ou externalisée comme les copilotes tech de MG Mobile, aux yeux des autres, vous êtes une unicité et vous passerez pour quelqu’un qui n’assume pas et qui charge les autres (les absents ont toujours torts après tout, non ?).Eh bien non, le monde de l’informatique, du logiciel en ligne, des applications, ce sont ces moments-là aussi.Même Steve Jobs en a été victime lors d’une de ces keynotes en 2010 et vous pouvez voir dans la vidéo les ingrédients utilisés pour rebondir : passer un accord avec son public et l’humour.Crédit vidéo : Steve Jobs' demo fail (CNET News)Mais n’est pas Steve Jobs qui veut !Alors,Que faut-il faire quand ça arrive ?Et bien, il faut garder son sang froid, essayer de détecter rapidement s’il s’agit d’un état passager, éphémère, malchanceux…Ou bien si c’est persistant, demandez-vous si cela est bloquant pour la suite de la démo ?Peut-on détourner l’attention rapidement en présentant une autre fonctionnalité, tout en signalant au passage que c’est pris en considération pour regarder ça après avec l’équipe, mais en minimisant. Les gens ne sont pas dupes, même s’ils ne disent rien.Et si c’est totalement bloquant, utilisez l’humour.Je me souviens que la fois où cela m’est arrivé, j’ai tout de suite dit “et bien ça fonctionne bien votre truc” comme si je disais à voix haute ce que la personne en face pensait tout bas. Elle a souri et a dit que cela arrivait et on a continué le rendez-vous sans que cela prenne trop de place dans les esprits.Si un technicien, un développeur ou un autre membre de l’équipe assiste à cet effet démo, ne demandez pas d’assistance. Un regard suffit pour savoir si la personne pourra aider ou non. Il n’y a rien de pire que plusieurs personnes qui s’affairent autour d’un problème et cela pourrait empirer la situation.Ne faites pas durer le moment trop longtemps. C’est un peu pénible pour tout le monde et on vous saura reconnaissant de stopper la démo et de passer à la suite en attendant une prochaine fois (si prochaine fois il y aura :D)Allez, ce mauvais moment est passé, il est grand temps d’apprendre de ces échecs comme on dit de nos jours.Les six conseils pratiques pour s’y préparerOn sait, vous avez testé l’application les 50 derniers jours et ce bouton fonctionnait parfaitement. D’ailleurs, ces derniers temps, vous ne le testiez plus trop d’ailleurs car il n’avait jamais fait défaut auparavant.Conseil numéro 1Le jour de la démo, tester ou faites tester de A à Z le produit. Il vaut mieux découvrir un problème avant que pendant.Bonus : cela vous permet pendant la démo de ne pas cliquer sur ce fameux bouton (le temps de corriger par la suite).On sait, vous êtes excité par cette démonstration. On l’a dit, c’est un dur labeur dans l’ombre, enfin mis en lumière.Conseil numéro 2Ne pas survendre l’état d’avancement de l’application au risque de décevoir. Ne faites pas comme si des milliers d’utilisateurs l’avaient déjà pris en main alors que seule votre maman l’a vu.On sait, pendant le rendez-vous, vous voulez aller dans le vif du sujet au risque de griller quelques étapes préliminaires.Conseil numéro 3 Introduisez avant de vous lancer dans la démo le contexte et l’objectif de la démo à votre audience. Votre audience débarque et n’a pas votre expérience sur le projet, ni la même excitation. Rappelez-lui donc simplement où vous en êtes et ce qu’elle s’apprête à voir.On sait, vous voulez montrer les muscles et le niveau de votre promesse est élevée. Conseil numéro 4Préférez sur-délivrer en montrant des fonctionnalités non prévues ou en avance de phase afin d’obtenir le fameux effet wahouuuu… Cela permettra même de faire oublier le petit incident qui a eu lieu quelques minutes auparavant.On sait, vous êtes tellement confiants que vous avez oublié de vous couvrir.Conseil numéro 5Anticipez un plan B (juste au cas où, hein…) comme par exemple une vidéo démo pré-enregistrée qui pourra faire l’affaire sur le moment en attendant mieux.On sait, après l’effet démo, vous voulez aller vite et oublier ce mauvais moment.Conseil numéro 6Au contraire, faites preuve de professionnalisme autour de cet effet démo. Vous pouvez par exemple après le rendez-vous envoyer un compte-rendu professionnel avec les prochaines étapes attendues de part et d’autre.Pour finir, faites en sorte de ne pas vous mettre la pression au maximum sur un rendez-vous, laissez-vous l’opportunité d’avoir un rendez-vous manqué et apprenez des erreurs. Et surtout, faites vous assister de notre service de copilote opérationnel qui sont des professionnels aguerris et qui ne se laisseront pas surprendre par l’effet démo ;)Bonus (x4)Quelques exemples concrets d’effet démo vus par le passé :Un CRM présenté à un utilisateur : la navigation depuis le menu était impossible, ce qui bloquait totalement la démo. Cause : technique.Une marketplace avec dépendance d’un fournisseur tiers : la solution tierce n’était pas robuste malgré la promesse et occasionnait des délais et dégradait la performance générale. Cause : problème du choix du fournisseur de services tier.Une application web présentée à des futurs clients en B2B : les futurs clients ne comprennent pas les règles de gestion et trouvent le système opaque pour les utilisateurs finaux. L’effet démo met en évidence une réponse compliquée face à un problème simple. Cause : le problème est conceptuel plutôt que technique.Une plateforme web B2B2C présentée à des futurs partenaires : les fonctionnalités importantes pour la vue partenaire ne sont pas développées. L’effet démo met en évidence l’inadéquation entre les attentes terrain et l’hypothèse initiale. Cause : la rencontre avec les utilisateurs business s’est faite trop tardivement.Rédigé par Guillaume DupuisSources15 années dans le développement de projets logiciels, applications web et mobiles
01 Novembre 2024
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Nom de domaine : Comment bien choisir et réserver son nom de domaine ?
Un lancement, que ce soit pour vous, en tant qu'entreprise individuelle ou pour votre projet, c'est toujours beaucoup de chose à penser. Beaucoup de questions, et parmi elles, le copilote opérationnel MG mobile se propose de vous guider dans votre projet sur celle-ci : comment choisir et réserver un nom de domaine. Quand on n'est pas un spécialiste du web, entre le .com et le .fr, entre votre marque et les mots-clés, on peut vite se sentir perdu. Venez choisir et réserver avec nous votre nom de domaine, étape par étape. Qu'est-ce qu'un nom de domaine ?Plus qu'un simple lien technique, votre nom de domaine est un élément important de votre présence professionnelle sur internet. C'est un peu l'adresse de votre maison numérique, votre identité sur le web. Pour bien comprendre son importance, découvrons les différents éléments qui composent une URL (Uniform Resource Locator), dont le nom de domaine est une partie essentielle :Le protocole : tel que http:// ou https:// ou encore http://www. correspond aux protocoles de communication pour les sites internet. C'est un élément obligatoire qui indique comment récupérer votre contenu. Le https correspond à une version sécurisée, nécessitant un certificat SSL à réserver auprès de votre hébergeur (un protocole de sécurité qui crypte les données échangées entre le visiteur et votre site web).Le nom de domaine : lui-même composé en deux parties :  Le nom principal : comme ici mgmobile.Et l'extension : le .fr, .com, .net qui le suit. Il existe une extension spécifique par pays, en général les extensions les plus courantes sont celles qui vont inspirer le plus confiance à vos futurs visiteurs.Éventuellement, le chemin d'une page, d'un contenu spécifique ou de paramètres de navigation : c'est tout ce qui va se trouver après le / dernière votre extension. Tous vos contenus habitent sur votre serveur, à l'adresse de votre nom de domaine. La partie qui va suivre ensuite permet de les différencier. On pourra ainsi distinguer différentes pages entre elle : accéder à une image ou un document, garder actif des préférences de recherche, rediriger vers une zone précise d'une page avec une ancre (par exemple : "monsite.fr/blog/article-1" ou "monsite.fr/#ancre"). Par exemple, notre nom de domaine, c'est simple : mgmobile.fr. Pas de longues suites de chiffres compliquées à retenir, juste un nom clair et précis. Sur cette page, ce que vous voyez ensuite, c'est la catégorie de l'article et son nom pour différencier cette page d'une autre. Vous pouvez aussi utiliser votre nom de domaine pour votre adresse mail professionnelle, encore une fois cela sert à indiquer le lieu digital de départ ou de réception et éventuellement les traitements associés. Découvrez dans notre précédent article pourquoi l'adresse mail professionnelle lié à votre nom de domaine est une nécessité pour votre identité d'entreprise. Si vous travaillez avec MG mobile, voici les cas où nous vous demanderons de réserver un nom de domaine :La mise en ligne d'un site web ou d'une application webLa création d'un email professionnel (où le nom de domaine dans votre email est indispensable pour vos campagnes emailing)Le développement d'une application sur les stores Apple et Google Play (qui nécessitent email et un site vitrine avec un nom de domaine dédié)Les critères essentiels pour choisir son nom de domaineQuelques conseils incontournables pour bien choisir son nom de domaine quand vous ne savez pas par où commencer. La cohérence avec votre identité professionnelle : votre nom de domaine, c'est comme votre carte de visite digitale. Un bon nom de domaine parle de votre activité ou de votre agence, il est compréhensible, cela peut être le nom de société ou la marque commerciale. Éventuellement, on peut ajouter un mot-clé décrivant votre activité. Vérifier la disponibilité du nom de domaine : vous pouvez, dans un premier temps, vous rendre sur le site de l'AFNIC, qui propose de vous donner rapidement les disponibilités du nom de domaine qui vous intéresse. Certains sites qui proposant la réservation de nom de domaine, vous permettent d'aller plus loins en vous précisant les prix, mais aussi en vous faisant des suggestions de nom de domaine similaire si le votre est déjà utilisé. Même si votre nom de domaine est disponible, vérifier également auprès de la base donnée de l'INPI que le nom n'est pas déjà déposé, si c'était le cas, vous pourriez être obligé de vendre ou de céder votre nom de domaine et vous risquez des poursuites judiciaires. La mémorisation, avant tout : votre nom de domaine, doit marquer les esprits et s'imprimer dans les mémoires. Pour permettre cela, privilégié un nom : court, percutant, facile à prononcer, simple à écrire. Idéalement, limité l'utilisation des caractères spéciaux ou des tirets.L'aspect SEO, pensez référencement : le choix de votre nom de domaine peut impacter votre référencement. Évitez donc les noms trop génériques. Préférer un nom qui marquera les esprits, à un trop long, avec beaucoup de mot clé, mais difficile à retenir.Les erreurs à éviter :Même si votre nom de domaine et disponible, vérifiez bien qu'une marque du même nom n'existe pasUn nom trop long qui dépasse 15 caractères, risque d'être plus difficile à retenir et de poser la question de l'écriture.L'utilisation de chiffres, à moins que cela fasse partie de votre marque, peut créer de la confusion sur l'orthographe du nom.Le syndrome de l'indécision, ne prenait pas trop de temps pour y réfléchir, c'est plus simple qu'il n'y paraît. Comment réserver son nom de domaine ?Choisir votre registrar, le prestataire de réservation de votre nom de domaineUne fois que vous avez choisi votre nom et vérifier sa disponibilité, l'étape pratique suivante est de choisir votre registrar fiable. Un registrar c'est un bureau d'enregistrement officiel qui a l'autorisation de commercialiser et de gérer les noms de domaine. C'est l'intermédiaire entre vous et les organisations qui gèrent les extensions (.fr, .com, etc.). En France, plusieurs registrars reconnus proposent ce service :IONOSOVHGANDIAMENChoisir un registrar fiable est essentiel, car il sera responsable de :La gestion administrative de votre nom de domaine : il s'occupe de l'enregistrement officiel de votre nom auprès des autorités compétentes et gère vos informations de propriété.Le renouvellement annuel : La réservation d'un nom de domaine doit être renouvelé d'une année sur l'autre. Le registrar vous alerte avant l'expiration et s'assure que votre nom de domaine reste actif année après année. Il peut vous proposer un renouvellement automatique.La configuration technique (DNS, redirections, etc.) : il vous permet de configurer où pointe votre nom de domaine, que ce soit vers votre site web ou vos emails professionnels. Car votre nom de domaine doit être attaché à un serveur connecté à internet qui permet de stocker votre site, vos applications web, votre base de données et vos emails si cela est votre choix. Le support en cas de problème : une équipe technique est disponible pour vous aider en cas de difficultés de configuration ou de problèmes d'accès.Le prix d'un nom de domaine varie généralement entre 6€ et 15€ par an selon l'extension choisie. Attention aux offres promotionnelles la première année : pensez à vérifier le prix du renouvellement qui peut être différent. Chez MG Mobile nous vous recommandons de réserver vous-même votre nom de domaine, afin d'être plus indépendant, mais comme nous travaillons régulièrement avec ces registrars et pouvons vous conseiller selon vos besoins, notamment en fonction de vos autres services web (hébergement, emails professionnels, etc.). Procéder à l'achat de votre nom de domaineUne fois votre registrar choisi, le paiement de votre nom de domaine se fait en quelques clics. Vous devrez d'abord créer un compte client en fournissant vos informations personnelles ou professionnelles. Ces informations sont importantes car elles serviront à établir votre propriété sur le nom de domaine.Pour les entreprises, privilégiez l'utilisation des informations de votre société plutôt que vos données personnelles. Vous pourrez ensuite procéder au paiement, généralement par carte bancaire ou PayPal. La plupart des registrars proposent différentes durées d'engagement : de 1 à 10 ans.Bien que l'engagement sur plusieurs années puisse sembler plus économique, nous vous conseillons de commencer par un an pour vous assurer que le nom choisi correspond parfaitement à vos besoins. Une fois le paiement validé, vous recevrez un email de confirmation avec vos identifiants pour accéder à votre espace client. C'est à partir de cet espace que vous pourrez gérer les paramètres techniques de votre nom de domaine.Chez MG mobile, nous pouvons vous accompagner dans toutes ces étapes et nous assurer que la configuration technique est optimale pour votre projet web.Bonnes pratiques et conseils d'expertsNous vous recommandons de faire particulièrement attention à votre identité numérique. Pour la protéger vous pouvez par exemple réservez plusieurs nom de domaines avec des extensions différentes (.com, .fr) pour vous assurer qu'elle ne seront pas utiliser par d'autre à votre insu.Si vous avez une très grande audiance, cela peut être pertinent de réserver également les nom de domaines avec des fautes de frappe courantes. Le fait de réserver ces nom de domaine va partager les variations de votre marque. Si vous viser un usage internationnale, nous vous conseillons d'accès votre stratégie sur la réservation du .com. Vous pouvez aussi regarder les extensions dans les pays ciblés et il vous faudra vérifier que votre nom de marque et votre nom de domaine n'est pas réserver dans un autre pays.A partir de plusieurs nom de domaine, nous pouvons vous accompagner avec notre copilote technique MG mobile dans une stratégie de redirection afin que votre site soit bien celui qui s'affiche avec les différents noms de domaine que vous avez réservé.Si vous avez besoin d'avoir plusieurs sites avec plusieurs nom de domaine, sachez qu'ils peuvent tous être regroupé sur le même serveur. Dans ce cas il est important de ne réserver que le nom de domaine et de ne pas y lié un hébergement par défaut, si vous en avez déjà un. Si vous proposez différent service, il est également possible de créer des sous-domaine à partir d'un nom de domaine. Cela donnerait par exemple : protocole//demo.mgmobile.fr/. Cela peut vous être utile dans certain cas, et nous pouvons également vous accompagner dans cette mise en place.Et ensuite une fois le nom de domaine réservé ?Pour la partie technique, la gestion de l'hébergement les paramétrages du nom de domaine, MG mobile vous accompagne en rendez-vous pour faire les étapes avec vous que vous souhaitiez : créer une adresse mail professionnel,faire authentifier votre nom de domaine pour votre adresse mail,mettre en place votre certificat SSL sécuriséou pour paramétrer le serveur lié à votre nom de domaine.Vous êtes propriétaire de votre nom de domaine et avec MG mobile on assure le suivi technique avec vos prestataires de service, registrar ou hébergeur pour plus de réactivité et d'efficacité.ConclusionVous voilà armé pour choisir le nom de domaine parfait pour votre site web professionnel ! Rappelez-vous qu'il n'existe pas de formule magique, mais plutôt des bonnes pratiques à adapter à votre situation.Chez MG mobile, nous accompagnons quotidiennement des entrepreneurs dans leur aventure digitale. Le choix du nom de domaine n'est que la première étape d'un parcours passionnant vers la création de votre présence en ligne. Besoin d'aide pour aller plus loin ? Notre équipe est là pour transformer vos ambitions numériques en réalité !Rédigé par Aurélie FRANCOIS, avec l'aide de Claude l'IA d'AnthropicSources :Trouver un nom de domaine ou un titulaire grâce au Whois, AFNICTous savoir sur les noms de domaine, AFNIC 
23 Octobre 2024
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Les erreurs à commettre pour rater le lancement de son application B(2B)2C
Prenons le problème à l’envers. D’habitude, on trouve sur Internet tout un tas d’articles pour indiquer“Les sept erreurs à ne pas commettre pour lancer son application mobile”ou bien “Les 5 conseils ultimes pour réussir son projet d’application mobile”.Très bien, ces ressources sont toujours utiles d’un point de vue théorique pour atteindre les fameux 10% de chances de réussir.Ce que nous proposons à travers cet article, c’est de démontrer ce qu’il faut faire pour avoir 99,9 % de chances d’échouer.Voici du concret inspiré de faits réels pour (au choix) : Mettre à mal son projet digitalRépondre à un besoin déjà assouviRetarder la mise en ligne et faire exploser les coûts et les délaisCet article s’adresse aux porteurs de projet, innovants ou pas, dans un marché saturé ou non (quoi qu’on en dise, ces deux points restent des facteurs ayant un impact mineur sur le résultat d’un lancement de produit).Plutôt sur une cible B2C ou B2B2C (le B2B c’est différent).Vous êtes entrepreneurs sur le digital ou en charge du marketing dans une TPE-PME ?Si ces quelques retours d’expérience vous font réagir, contactez-moi pour en parler. Le sujet est trop grave pour le garder pour soi !Commencer par les maquettes graphiques avant toute choseIndéniablement, un classique consiste à avoir une idée de lancement de produit (digital) et de contacter son graphiste en interne ou son freelance designer pour sortir des maquettes !Il faut en effet d’urgence que toutes ces idées nichées dans le cortex surgissent et s’animent sur des maquettes graphiques, les plus belles possibles soient-elles.Effet waouh garanti !Sauf que sans cahier des charges, le designer fait son possible pour transformer des idées, des vocaux, des “tu vois bien de quoi je parle ?” sur des maquettes qui au final :manque de cohérencen’ont pas de vision techniquene répondent pas à un objectif businessSi une charte graphique est déjà existante, tant mieux, car il existe une base.Sinon, elle n’existe pas et elle se construit (tant bien que mal) au fil du temps.Dans un projet d’application mobile, le design system est le prince oublié.Avoir une v1 prête à la mise en ligne et modifier 20% des fonctionnalitésC’est du garanti. L’application “sur maquettes” est prête.Elle a été recettée (testée de A à Z dans le jargon).Après des semaines, des mois d’efforts, l’application est telle que désirée. L’équipe projet est motivée comme jamais, car un lancement, ce n'est pas tous les jours non plus !Sauf qu’au moment de donner son accord pour la mise en ligne, le chef de produit de l’application a des nouveaux éclairs de lucidité (ou bien fait tester l’application à sa femme) et décide de modifier 20% des fonctionnalités de l’application.Sur un coup de tête.En pensant que c’est ce qu’il faut faire (c’est certain !), et sans en parler avec un vrai (futur) utilisateur.Résultat, le circuit de production se remet en branle :des nouvelles maquettes graphiques sont exécutées en urgence (vite !)les développeurs sont mis à contribution (vite, vite !)les testeurs aussi (un peu plus de bugs qu’en v1, tiens)La chaine de production est mise sous pression car c’est un premier retard à l’allumage.Parler du concept au décisionnaire final une fois le projet développéEnfin (!) l’application et ses ajustements de dernière minute, mais non moins essentiels, sont prêts.Il est grand temps d’exposer le fruit du dur labeur au grand patron.Sauf que là, c’est la douche froide !Impossible, selon le grand chef, que ça fonctionne avec ce qu’il voit sous ses yeux ébahis.Ni une ni deux, il distille à la volée les grandes lignes directionnelles des nouvelles modifications à effectuer (la v3 donc).C’est reparti pour un tour : design, développeurs, testeurs… L’équipe de production, qui a l’expérience des virevoltes, sent que le projet commence à tourner au vinaigre.Les délais s’allongent.La facture devient salée.Toute l’équipe projet, unie au départ, commence à se regarder en chiens de faïence.Un projet digital, une application mobile, c’est un bout d’aventure humaine avec des gens qui ont des rêves et d’autres qui sont là pour les accompagner à les réaliser.Il ne faut pas l’oublier.Parler à ses utilisateurs (payants) après avoir passé des mois de travail et dépensé des milliers d’eurosNe parler surtout pas à vos utilisateurs payants avant de développer le projet et vous perdrez du temps et de l’argent au mieux, ou vous irez dans le mur au pire.Trop de porteurs de projets pensent à la place de leurs (futurs) clients au lieu de leur parler.L’empathie a sa limite. Elle s’appelle la trésorerie.Avoir une vision stratégique basée uniquement sur les détails fonctionnels du produitAie ! Ici, on est en plein dans le “Vendez-moi ce stylo” du Loup de Wall Street.Souvent, la stratégie (globale) est basée sur des détails fonctionnels du produit qui font que le porteur de projet est obnubilé par des priorités mineures (pour ne pas dire des futilités).Pourtant, toute la littérature du lean start up est claire là-dessus : dans le cadre d’un lancement de produit, un porteur de projet ne doit être obnubilé que par trois points :lancer le plus rapidement possible sur le marchése focaliser sur l’acquisition, l’acquisition, et… ah oui, l’acquisition !itérer par sprints avec les retours des utilisateursSi vous n’êtes pas avertis à cela (ce qui n’est plus le cas maintenant), alors le chemin risque d’être semé d’embûches.Miser sur le ressenti pour savoir si le projet va dans le bon sensEn début de projet, ne poser surtout pas d’objectifs chiffrés pour avoir un but à atteindre en tant que décideur.Cela évitera de mener l’équipe projet dans une direction commune.Le fumeux ressenti fait son apparition à coup sûr car les indicateurs clés de performances n’existent pas vu que personne ne sait vraiment ce qu’il faut mesurer.Mesurer quoi pour répondre à quoi ?Ne reste alors plus que le ressenti qui est un biais comportemental et qui a autant de réponses différentes que de personnes qui y répondent.Lancer un projet qui est un copycat sans valeur ajoutéeCe concept que vous avez en tête est très peu concurrentiel et il est dominé par un acteur en situation de monople.Là où il y a un numéro 1, il y a toujours un numéro 2 ! pensez-vous ?Internet est passé par là et là où il y a un numéro 1, il n’y a pas nécessairement de numéro 2 (exemples des places de marché ultra-dominatrices et tant d’autres…).Les utilisateurs : oui, encore euxsont lassés qu’on les prenne pour des tiroirs-caisse (un abonnement par-ci, un abonnement par là…)sont paresseux et ne recherchent pas la nouveauté à tout prixveulent des services qui leur facilitent la vie (confort)ou leur fassent faire des économies (argent)ou leur fassent gagner de l'fficacité (temps)améliore leur santé ou leur environnement (bien que…)ou améliore leur statut social (rencontres…)Changer sa stratégie de lancement de produit au dernier momentRevenons au développement du projet pendant sa phase initiale version numéro 1.À ce moment-là, la stratégie est de faire un coup de buzz ! Miser gros dès le début : ça prendra fort au début ou jamais à la fin !Des lignes de budget sont prévues pour faire de la publicité en ligne ou pour louer les services d’une agence en création de buzz !Sauf que rappelez-vous, le porteur de projet a cassé 20% des fonctionnalités pour la v2 et que le grand chef a brisé l’élan avec la v3.Résultat des courses, elle est passée où la ligne pour la pub ?Et ça, c’est au dernier moment que le porteur s’en aperçoit.Faire intervenir un nouvel intervenant en cours de projetVous rencontrez fortuitement une nouvelle personne qui vous fait une forte impression, qui parle bien, mais qui n’y connait en fait pas grand-chose (manque d'expérience par exemple).Vous êtes cette personne et vous intégrez le train du projet en marche. Que faites-vous pour vous faire respecter ?Vous démontez les en-cours, auréolé par votre aplomb, vous êtes écouté par le décideur. Car si vous dites que ce qui est en place est correct, à quoi bon servez-vous ?Résultat : une petite v4 des familles (avec son délai supplémentaire et ses frais associés, sans parler aux utilisateurs et en dégradant la cohésion d’équipe).Penser que du jour au lendemain des milliers d’utilisateurs seront au rendez-vousC’est le biais du survivant. Penser que parce que les géants du numérique l’ont fait, alors le prochain Zuc’ est en face du miroir.Un lancement from scratch, sans bâtir de communauté en parallèle du lancement, c’est comme partir avec son bâton de pèlerin pour traverser le pays en marchant sur les chemins noirs à côté d’une autoroute.Pensez qu’une application dure toute seule dans le tempsUn lancement de projet est souvent considéré comme un accouchement.Ne dit-on pas que son projet est “son bébé” ?Sauf que bébé ne grandit pas tout seul, il faut le nourrir, l’éduquer, le surveiller comme le lait sur le feu (et je sais de quoi je parle) !Penser que son application fonctionnera sans faille pendant longtemps dans un écosystème digital en évolution continue n'est pas sérieux.En espérant que ces quelques préceptes vous seront fort utiles, vous aurez saisi que certains propos étaient tournés en dérision pour mettre en évidence certains points qui peuvent prêter à sourire ici, mais qui arrivent malheureusement.Vous l’aurez sans nul doute compris, être accompagné par des spécialistes expérimentés comme notre service copilote technique est un atout dans votre manche et comme dirait un décideur un peu (trop) confiant : on a un full aux as avec ce projet !Rédigé par Guillaume DupuisSourcesEnviron 90% des starts-up échouent complètementLean start-up : adoptez l'innovation continueVendez-moi ce stylo, Le Loup de Wall Street, vidéo Julien RaffinLes 3 niveaux de développement de produit, par Timothée Frin
18 Octobre 2024
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Adresse mail professionnelle : Nécessité pour votre identité d'entreprise
Imaginez-vous recevoir un mail d'une grande entreprise provenant d'une adresse Gmail ou Hotmail. Cela ne vous inspirerait probablement pas confiance, n'est-ce pas ? C'est exactement le sentiment que vos clients pourraient ressentir si votre entreprise utilise une adresse mail gratuite. Une adresse mail professionnelle, en revanche, renforce instantanément votre crédibilité et votre image de marque. Aujourd'hui, votre adresse mail professionnelle est souvent le premier point de contact avec vos clients et partenaires. La lier à votre nom de domaine n'est pas seulement un détail technique, c'est un élément crucial de votre identité d'entreprise.Qu'est-ce qu'une adresse mail professionnelle, lié à votre domaine ?Une adresse mail se compose de deux parties séparées par un @ :le nom d'utilisateur (ou identifiant)et le nom de domaine, soit le celui de votre hébergeur de messagerie, soit votre nom de domaine.Une adresse mail professionnelle est une adresse mail qui utilise votre nom de domaine d'entreprise. Prenons l'exemple de MG mobile : notre site web est www.mgmobile.fr, donc nos adresses mail professionnelles sont de la forme nomprenom@mgmobile.fr ou contact@... Vous devez être propriétaire de votre nom de domaine pour bénéficier d'une adresse mail professionnelle.Pourquoi opter pour une adresse mail liée à votre nom de domaine ?Cohérence, identité de marque et confiance clientUne adresse mail liée à votre nom de domaine renforce la cohérence de votre présence en ligne. Chaque email que vous envoyez devient une carte de visite pour votre site web, renforçant ainsi votre identité de marque. De plus, cette cohérence inspire confiance à vos clients, qui perçoivent votre entreprise comme établie et professionnelle.Importance pour les envois groupés et les campagnes publicitairesTout au long de la vie de votre adresse mail professionnelle, votre nom de domaine lié, possède, pour les fournisseurs de services email destinataire, une sorte de notation de légitimité. Par exemple, quand vous utilisez une adresse Gmail, Free, Hotmail, vous êtes pénalisées par la note du nom de domaine correspondant et de son serveur d'envoi d'email. Ce qui peut provoquer le blocage de vos mails ou l'envoi dans les spams. Les services emailing sont de plus en plus stricts concernant les mails envoyés en masse.Utiliser une adresse mail liée à votre nom de domaine réduit considérablement le risque que vos mails soient automatiquement classés comme indésirables. Votre légitimité ne dépend alors que de vous. Plus les personnes lisent et interagissent avec vos contenus mails, plus votre nom de domaine sera valorisé auprès des services email destinataire. Cela est crucial pour vos newsletters et vos campagnes marketing.Des plateformes d'automatisation marketing comme Brevo (anciennement Sendinblue) exigent souvent que vous utilisiez une adresse mail liée à votre propre nom de domaine. Elles peuvent même vous demander de l'authentifier avant d'autoriser le départ de mail. Il s'agit justement de cette stratégie de valorisation du nom de domaine, mais aussi de valorisation du serveur d'envoi des mails. C'est une mesure de sécurité qui permet de vérifier que vous êtes bien le propriétaire du domaine depuis lequel vous envoyez des mails. Et en bonus, cela valorise le serveur d'envoi de la plateforme pour tous les utilisateurs.Nécessité pour les stores d'applications mobilesSi vous développez des applications mobiles ou si vous prévoyez de vous lancer dans ce type de projet, une adresse mail professionnelle liée à votre nom de domaine n'est plus une option. Les Stores Apple et Google Play, l'impose pour la création d'un compte développeur. C'est une mesure qui vise à assurer la légitimité des développeurs et à faciliter la communication en cas de problème. Il vous sera également demandé un site internet. Avoir une démarche cohérente en liant, ces différents éléments à votre nom de domaine d'entreprise facilitent souvent la validation de votre compte auprès des stores. Si ce sujet vous intéresse, chez MG mobile avec notre service copilote opérationnel projet, nous accompagnons nos clients à créer un prototype étape par étape pour une application mobile et on vous aide à comprendre et à estimer combien coûte votre idée et votre projet d'application mobile ?Étapes pour créer une adresse mail de marqueLa première étape et de choisir et enregistrer un nom de domaine. Si vous avez déjà réservé un nom de domaine pour votre site interne, le plus dur est fait. Si vous n'avez jamais réservé de nom de domaine, quelques conseils. Commencez par sélectionner un nom qui représente bien votre entreprise. Quelque chose de simple et de facile à retenir. Vérifier les résultats dans vos moteurs de recherche préférés, pour voir vos concurrents sur les mots clés choisis. Éviter les choses trop génériques avec beaucoup de résultat pertinent ou des annonces. Vérifiez sa disponibilité sur le site de l'AFNIC l'un des acteurs français de la législation numérique et de la conformité web et enregistrez-le auprès d'un bureau d'enregistrement. Il vous faut ensuite choisir un service d'hébergement, configurer votre serveur pour permettre la gestion d'email (des étapes techniques cruciales pour assurer l'envoi de vos mails), créer vos différentes adresses mails professionnelles pour enfin les enregistrer dans vos "clients messagerie" vos interfaces de boite mail.Certaines plateformes facilitent votre processus en proposant des services complémentaires comme IONOS ou OVH. Allant de la réservation du nom de domaine, à la création d'adresse mail professionnelle en passant par la location de serveur dédié ou commun. Ces plateformes bénéficient de services clients pour vous aider et vous accompagner dans la prise en main de votre nom de domaine. Bonnes pratiques pour une adresse mail professionnelleCréer une adresse mail professionnelle ne se limite pas à lier votre nom de domaine. Voici quelques bonnes pratiques à adopter pour maximiser l'impact de votre communication par mail :Standardisez vos adresses : adoptez un format cohérent pour toutes les adresses de votre entreprise. Par exemple, prenom.nom@votreentreprise.fr ou initial.nom@votreentreprise.fr. Cette cohérence facilite la mémorisation pour vos clients et partenaires.Créez des adresses fonctionnelles : en plus des adresses personnelles, mettez en place des adresses génériques comme contact@, info@, support@. Elles permettent une meilleure gestion des demandes et donnent une image professionnelle, même pour les petites structures.Sécurisez vos comptes : utilisez des mots de passe forts et activez l'authentification à deux facteurs pour protéger vos adresses mail contre les intrusions.Configurez une signature professionnelle : incluez votre nom, votre poste, les coordonnées de l'entreprise et éventuellement un lien vers votre site web ou vos réseaux sociaux, pour renforcer l'image de marque de votre entreprise.Utilisez une interface de messagerie adaptée : optez pour un logiciel ou une application, "client de messagerie" qui offre des fonctionnalités avancées de gestion, de filtrage, d'organisation et de programmation des mails. Respecter des réglementations : n'envoyez pas des campagnes de mails si vous n'avez pas l'autorisation des destinataires, favoriser l'envoi de message unique et personnalisé aux personnes avec qui vous travaillez ou êtes en contact. Pour les newsletters, enregistrer et mettez à jour vos abonnées et leur autorisation dans un espace sécurisé. Formez vos employés : assurez-vous que tous les membres de votre équipe comprennent l'importance d'utiliser correctement leur adresse mail professionnelle et connaissent les bonnes pratiques en matière de communication par mail.Défis courants et solutionsLa mise en place et la gestion d'adresse mail professionnelle peuvent présenter certains défis. Voici les plus courants et leurs solutions :Configuration technique complexeDéfi : la configuration des serveurs de messagerie et des enregistrements DNS peut être intimidante pour les non-initiés.Solution : faites appel à un professionnel comme MG mobile pour vous accompagner dans cette étape cruciale. Nous pouvons vous guider à travers le processus ou le gérer entièrement pour vous.Gestion du spamDéfi : une adresse mail professionnelle peuvent être la cible de spam, ce qui peut nuire à la productivité.Solution : mettez en place des filtres anti-spam efficaces et formez vos employés à reconnaître les mails suspects. Utilisez des outils de sécurité email avancés pour une protection optimale.Archivage et stockageDéfi : la gestion d'un grand volume de mails peut devenir problématique avec le temps.Solution : implémentez une politique d'archivage efficace et utilisez des solutions de stockage cloud pour conserver vos mails importants sans surcharger vos serveurs.Mobilité et accès multipleDéfi : l'accès aux mails professionnels depuis différents appareils peut parfois poser des problèmes de synchronisation.Solution : optez pour des solutions de messagerie compatibles avec le protocole IMAP, qui permet une synchronisation parfaite entre tous vos appareils.Transition depuis une ancienne adresseDéfi : Le passage d'une adresse gratuite à une adresse professionnelle peut être délicat, surtout pour informer tous vos contacts.Solution : Planifiez une période de transition où vous utilisez les deux adresses, en informant progressivement vos contacts. Configurez une réponse automatique sur l'ancienne adresse pour notifier le changement.Coût et maintenanceDéfi : Contrairement aux adresses gratuites, les adresses professionnelles impliquent des coûts récurrents et une maintenance.Solution : Considérez ces dépenses comme un investissement dans votre image de marque et votre professionnalisme. Choisissez un fournisseur fiable offrant un bon rapport qualité-prix et un support client réactif.En surmontant ces défis, vous pourrez pleinement profiter des avantages d'une adresse mail professionnelle liée à votre nom de domaine. Chez MG mobile, nous sommes là pour vous accompagner à chaque étape de ce processus, assurant une transition en douceur et une utilisation optimale vers votre nouvelle adresse mail.ConclusionAdopter une adresse mail professionnelle liée à votre nom de domaine est bien plus qu'une simple formalité technique. C'est un investissement dans l'image et la crédibilité de votre entreprise. En suivant les bonnes pratiques et en relevant les défis avec les solutions appropriées, vous pouvez transformer votre communication par mail en un puissant outil de marque et de professionnalisme.Chez MG mobile, nous comprenons l'importance d'une présence en ligne cohérente et professionnelle. C'est pourquoi nous offrons non seulement des services de développement d'applications mobiles, mais aussi un accompagnement complet dans votre stratégie digitale, incluant la mise en place d'une adresse mail professionnelle. N'hésitez pas à nous contacter pour découvrir comment nous pouvons vous aider à améliorer votre image de marque et votre communication professionnelle.Rédigé par Aurélie FRANCOIS avec l'aide de Claude l'IA d'AnthropicSources Pourquoi personnaliser son e-mail ?, Réussir en .fr par l'AFNICPourquoi vous devez remplacer votre adresse email gratuite par une adresse professionnelle, BREVO 
11 Octobre 2024
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Le règlement d'un jeu concours en ligne et gratuit est-il obligatoire ?
À l'ère du digital, les jeux concours connaissent un succès sans précédent. Que ce soit sur les réseaux sociaux, les sites web ou en points de vente, ces opérations marketing séduisent aussi bien les marques que les consommateurs.Cette popularité s'explique notamment par la promesse de gains attractifs et l'aspect ludique qui créé une interaction positive avec les marques.Cependant, derrière l'apparente simplicité d'organisation d'un jeu concours se cache une réalité juridique complexe. La question du règlement, document fondamental encadrant ces opérations, soulève de nombreuses interrogations chez les organisateurs de jeux concours.Le règlement d'un jeu concours est-il systématiquement obligatoire ? Quelles sont les implications légales ? Comment le rédiger conformément à la loi ?Pour les organisateurs, les enjeux sont multiples et dépassent largement le simple aspect réglementaire. D'une part, le règlement constitue une protection juridique essentielle, permettant de définir clairement les règles du jeu et de se prémunir contre d'éventuels litiges. D'autre part, il représente un gage de professionnalisme et de transparence envers les participants, contribuant ainsi à la réputation de la marque.Les organisateurs doivent donc naviguer entre conformité légale, protection de leurs intérêts et maintien d'une expérience utilisateur positive.Face à ces différents aspects, il devient crucial de comprendre précisément les obligations liées au règlement de jeu concours. Cette compréhension permettra aux organisateurs de sécuriser leurs opérations tout en optimisant leur impact marketing. Dans cet article, nous examinerons en détail les exigences légales, les bonnes pratiques et les points de vigilance à connaître pour organiser des jeux concours en toute sérénité.Comprendre l'importance du règlement de jeu concoursLa définition juridique du règlement de jeu concoursLe règlement de jeu concours représente bien plus qu'un simple document administratif : il constitue un véritable contrat juridique unilatéral qui engage formellement l'organisateur envers l'ensemble des participants. Sa portée juridique s'étend à tous les aspects de l'organisation du jeu, depuis les modalités de participation jusqu'à la remise des lots. Les tribunaux français reconnaissent pleinement sa valeur juridique et s'y réfèrent systématiquement en cas de litige entre les parties.Dans le cadre légal français, le règlement s'inscrit dans les dispositions de l'article 1103 du Code civil, qui lui confère le statut de "loi des parties". Cette qualification juridique implique que le document doit être rédigé avec une extrême précision, car il matérialise non seulement l'engagement de l'organisateur, mais définit également le cadre précis dans lequel les participants acceptent de concourir.La clarté et l'exhaustivité du règlement constituent donc des éléments essentiels de sa validité juridique.Les différents types de jeux concours et leurs spécificitésLes jeux concours se déclinent en plusieurs catégories, chacune nécessitant une attention particulière dans la rédaction du règlement.Les jeux avec intervention du hasard, comme les tirages au sort classiques ou les instants gagnants, exigent une description minutieuse des processus aléatoires utilisés. Le règlement doit détailler précisément comment le hasard intervient dans la désignation des gagnants, garantissant ainsi la transparence et l'équité du processus.Les jeux d'adresse et de connaissance, tels que les quiz, les concours créatifs ou les challenges sportifs, requièrent une attention particulière dans la définition des critères d'évaluation.Le règlement doit expliciter de manière claire et objective comment les performances ou les créations des participants seront jugées. La composition du jury, lorsqu'il y en a un, doit être précisément décrite, tout comme les critères qui seront utilisés pour départager les participants.Les jeux sur réseaux sociaux, bien que souvent perçus comme plus informels, nécessitent également un encadrement juridique rigoureux. Le règlement doit notamment préciser les conditions de participation spécifiques à ces plateformes, les modalités de modération des contenus publiés et les droits d'utilisation des contributions des participants. Une attention particulière doit être portée aux règles propres à chaque réseau social utilisé.Le cadre légal général des jeux concours en FranceLa législation française encadre les jeux concours à travers plusieurs textes fondamentaux qui continuent d'évoluer pour s'adapter aux nouvelles pratiques. La loi du 21 mai 1836 sur les loteries, toujours en vigueur, pose les bases légales essentielles. Elle est complétée par l'article L.121-20 du Code de la consommation, qui régit les pratiques commerciales, ainsi que par les articles 121-36 à 121-41 spécifiques aux loteries publicitaires.Les principes fondamentaux que doit respecter tout règlement de jeu concours s'articulent autour de plusieurs axes majeurs. La gratuité effective de la participation doit être garantie et clairement énoncée.L'égalité des chances entre tous les participants doit être assurée par des mécanismes équitables et transparents. Les modalités de désignation des gagnants doivent être décrites avec précision, ne laissant aucune place à l'arbitraire. Enfin, depuis l'entrée en vigueur du RGPD, une attention particulière doit être portée à la protection des données personnelles des participants.Plusieurs autorités de contrôle veillent au respect de ces dispositions légales. La Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) surveille la conformité générale des opérations. L'Autorité Nationale des Jeux (ANJ) intervient pour certains types de jeux spécifiques, tandis que la Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés (CNIL) s'assure du respect des règles relatives aux données personnelles.Points de vigilance particuliers du règlement d'un jeu concoursLa rédaction d'un règlement de jeu concours nécessite une vigilance accrue sur plusieurs aspects cruciaux.La qualification précise du type de jeu organisé doit être établie dès le début du document, car elle conditionne l'ensemble des dispositions applicables. Les conditions d'accès et les éventuelles restrictions doivent être clairement énoncées pour éviter toute contestation ultérieure.La description des lots mis en jeu mérite une attention particulière : leur valeur doit être précisément indiquée et leur description ne doit laisser place à aucune ambiguïté. Les modalités de remise des prix doivent être détaillées, en prévoyant notamment les cas où le gagnant ne pourrait pas récupérer son lot. Les situations pouvant conduire à l'annulation ou à la modification du jeu doivent être anticipées et décrites.Un jeu concours avec toutes ces spécifications peut être mis en place par le service marketing MG Mobile pour les agences de communication ou les annonceurs en direct.Un règlement bien rédigé doit également prévoir les procédures de traitement des réclamations, offrant ainsi un cadre clair pour la résolution des éventuels litiges. Cette anticipation des situations problématiques potentielles, combinée à une rédaction claire et accessible, permet de sécuriser juridiquement l'organisation du jeu tout en maintenant sa dimension ludique et attractive pour les participants.Dans quels cas le règlement est-il obligatoire ?La distinction entre jeux concours gratuits et payantsLa législation française établit une distinction fondamentale entre les jeux concours payants et gratuits.Pour les jeux concours payants, qui impliquent une participation financière directe ou indirecte des participants, le règlement est systématiquement obligatoire, sans exception possible. Cette obligation s'applique dès lors qu'une contrepartie financière est exigée, que ce soit sous forme d'achat préalable, de frais de participation surtaxés ou de toute autre contribution monétaire.En ce qui concerne les jeux concours gratuits, la situation est plus nuancée, mais le règlement demeure fortement recommandé dans de nombreux cas. Cette recommandation devient particulièrement pressante lorsque la valeur totale des lots mis en jeu dépasse 2000€, ou que le nombre de participants attendus est supérieur à 100 personnes.De même, lorsque le jeu s'étend sur plus d'une semaine ou que les modalités de participation présentent une certaine complexité, la mise en place d'un règlement s'avère indispensable pour sécuriser l'opération.Les spécificités du jeu concours selon les supports de diffusionLes jeux concours organisés sur les réseaux sociaux, malgré leur apparente simplicité, nécessitent une attention particulière. Un règlement devient indispensable dès lors que les lots proposés atteignent une valeur significative (supérieure à 100€), ou que le mécanisme du jeu implique plusieurs plateformes. Cette obligation s'étend également aux cas où l'organisateur collecte des données personnelles ou prévoit une utilisation commerciale des contributions des participants.Pour les jeux hébergés sur des sites web, le cadre est plus strict. Tout jeu concours hébergé sur un site professionnel doit disposer d'un règlement, particulièrement lorsqu'une inscription est requise ou qu'un système de votes est mis en place.Cette exigence s'applique également aux concours impliquant la création de contenu par les participants, afin de clarifier les questions de droits d'auteur et d'utilisation.Les jeux organisés en points de vente physiques sont soumis à des obligations spécifiques. Le règlement devient obligatoire pour toutes les animations commerciales en magasin, les opérations impliquant plusieurs enseignes, ainsi que les concours déployés à l'échelle régionale ou nationale. Les événements saisonniers, qui attirent généralement un public nombreux, doivent également être encadrés par un règlement détaillé.Les seuils et critères déterminants du règlementL'obligation d'établir un règlement repose sur plusieurs critères quantitatifs précis. Le document devient légalement nécessaire lorsque la valeur unitaire des lots dépasse 500€, ou que la durée du jeu excède 30 jours.De même, lorsque la zone géographique concernée s'étend au-delà d'un département ou que le budget marketing global de l'opération dépasse 5000€, la mise en place d'un règlement s'impose.Des critères qualitatifs entrent également en ligne de compte. La complexité des mécaniques de jeu, le type de public visé (notamment les mineurs ou les professionnels), l'implication de partenaires externes et l'utilisation prévue des données collectées sont autant de facteurs qui rendent le règlement indispensable. Certains éléments aggravants, comme la sélection des gagnants par un jury ou l'exploitation commerciale des créations des participants, renforcent cette obligation.Le cas particulier des loteries publicitairesLes loteries publicitaires constituent une catégorie spécifique, définie par leur caractère promotionnel et l'absence de participation financière requise. Ces opérations se distinguent par la présentation d'un avantage apparent aux participants et l'intervention du hasard dans la désignation des gagnants. Pour ce type de jeu, le règlement doit impérativement détailler les conditions effectives de participation et les modalités d'attribution des lots.Le règlement d'une loterie publicitaire doit inclure des mentions particulièrement précises concernant les chances de gagner et l'existence d'autres modes de participation. La valeur commerciale des gains et le nombre exact de lots mis en jeu doivent être clairement indiqués. Le document doit également détailler les éventuels frais à la charge des participants et leurs conditions de remboursement.L'absence de règlement dans le cadre d'une loterie publicitaire expose l'organisateur à des sanctions significatives. Ces dernières peuvent prendre la forme d'amendes administratives, de poursuites pénales, mais aussi d'une obligation de dédommagement envers les participants lésés. Dans les cas les plus graves, l'organisateur peut même se voir interdire l'organisation de futures opérations promotionnelles.Le contenu indispensable d'un règlement de jeu concoursLes informations obligatoires à mentionner dans le règlementLa rédaction d'un règlement de jeu concours commence impérativement par l'identification précise de l'organisateur. Cette section doit présenter la raison sociale complète de l'entreprise, accompagnée de son numéro SIRET et de l'adresse de son siège social.Il est également crucial de mentionner le nom du responsable légal de l'opération ainsi que les coordonnées du service en charge du jeu, permettant ainsi aux participants d'avoir un point de contact clair.Les caractéristiques du jeu doivent être détaillées avec précision. Le règlement doit indiquer sans ambiguïté les dates de début et de fin du concours, en précisant les heures si nécessaire. Le territoire géographique concerné doit être clairement délimité pour éviter toute confusion. La description des lots mis en jeu doit être exhaustive, incluant leur nature exacte et leur valeur commerciale unitaire.Le nombre total de lots disponibles doit être explicitement mentionné.Les mentions légales spécifiques constituent un élément fondamental du règlement. La gratuité de la participation doit être clairement énoncée, tout comme les conditions de remboursement des éventuels frais engagés par les participants. Si une limitation à une participation par foyer est prévue, elle doit être explicitement mentionnée. Le cas échéant, les informations relatives au dépôt du règlement chez un huissier doivent également figurer.Les modalités de participation au jeu concoursLe règlement doit définir avec précision les conditions d'éligibilité au jeu concours. L'âge minimum requis doit être clairement indiqué, tout comme les éventuelles restrictions géographiques. Les cas d'exclusion, notamment concernant les salariés de l'entreprise organisatrice et leur famille, doivent être détaillés. Si des justificatifs d'identité sont nécessaires, leur nature doit être précisée. Pour les participants mineurs, les conditions relatives aux autorisations parentales doivent être expliquées.Le processus de participation doit être décrit étape par étape, ne laissant aucune place à l'interprétation. Les documents ou informations à fournir doivent être listés de manière exhaustive.Les critères de validation des participations doivent être explicites. Le règlement doit décrire le processus de vérification mis en place et expliquer comment sont gérées les participations multiples. La procédure de traitement des participations non conformes doit également être précisée, tout comme le système de confirmation de participation.Les conditions de désignation des gagnants du jeu concoursLa méthode de sélection des gagnants doit faire l'objet d'une description détaillée. Pour les jeux d'adresse, les critères d'évaluation doivent être énumérés et expliqués. Dans le cas d'un tirage au sort, les modalités précises doivent être décrites. Si un jury intervient, sa composition et son fonctionnement doivent être détaillés.Le calendrier de désignation des gagnants doit être clairement établi.L'information des gagnants doit suivre un protocole précis, décrit dans le règlement. Les délais et modes de notification doivent être spécifiés, ainsi que la procédure de confirmation à suivre par les gagnants. Les documents justificatifs requis doivent être listés, et le délai de réclamation des lots doit être indiqué. Le règlement doit également prévoir la procédure à suivre en cas de non-réponse d'un gagnant.La protection des données personnelles (RGPD) du jeu concoursLa section concernant le RGPD doit établir clairement la base légale du traitement des données personnelles. Le règlement doit expliquer pourquoi ces données sont collectées et pendant combien de temps elles seront conservées. Les éventuels transferts de données doivent être mentionnés, tout comme la base légale du consentement obtenu.Les droits des participants en matière de protection des données doivent être explicitement énoncés. Le règlement doit décrire comment exercer le droit d'accès aux données, de rectification, d'effacement et d'opposition. Les modalités pratiques d'exercice de ces droits doivent être détaillées, incluant les coordonnées du service compétent.Les mesures de sécurité mises en place pour protéger les données collectées doivent être présentées. Le règlement doit préciser qui aura accès à ces données et si des sous-traitants interviennent dans leur traitement. Les participants doivent être informés de l'utilisation prévue de leurs données, notamment à des fins marketing, et des conditions de leur conservation ou suppression après le concours.Le règlement doit également inclure l'identité du responsable de traitement et, le cas échéant, les coordonnées du Délégué à la Protection des Données (DPO). Les informations relatives aux cookies doivent être mentionnées, tout comme les éventuels transferts de données hors de l'Union Européenne. Les participants doivent être informés de leur droit de déposer une réclamation auprès de la CNIL.Les risques encourus en l'absence de règlementLes sanctions légales possiblesL'absence de règlement dans l'organisation d'un jeu concours expose l'organisateur à des sanctions légales significatives. La DGCCRF, principal organe de contrôle en la matière, peut procéder à des contrôles inopinés et imposer des amendes administratives pouvant atteindre jusqu'à 3% du chiffre d'affaires annuel de l'entreprise. Dans les cas les plus graves, notamment lorsque le jeu concours s'apparente à une pratique commerciale trompeuse, les sanctions peuvent même relever du pénal, avec des amendes pouvant s'élever jusqu'à 300 000 euros.Au-delà des amendes, l'absence de règlement peut également entraîner l'interdiction immédiate de poursuivre l'opération en cours. Les autorités compétentes peuvent ordonner la suspension du jeu concours, obligeant l'organisateur à mettre un terme prématuré à son opération promotionnelle. Cette interruption forcée engendre non seulement des pertes financières directes liées aux investissements déjà réalisés, mais peut également donner lieu à des demandes de dédommagement de la part des participants déjà engagés dans le jeu.Les litiges avec les participants du jeu concoursL'absence de règlement crée un terrain particulièrement fertile pour l'émergence de conflits avec les participants. Sans cadre précis définissant les modalités de participation et d'attribution des lots, chaque décision de l'organisateur peut être contestée. Les participants peuvent notamment remettre en cause l'équité du processus de sélection des gagnants, la valeur réelle des lots promis, ou encore les conditions de leur attribution.Ces litiges peuvent rapidement prendre une tournure juridique coûteuse. En effet, les tribunaux considèrent généralement que l'absence de règlement constitue une faute de l'organisateur, créant une présomption en faveur du participant.Dans ce contexte, l'organisateur se trouve en position de faiblesse pour défendre ses décisions ou justifier ses choix. Les participants mécontents peuvent alors obtenir des dédommagements significatifs, particulièrement lorsque la valeur des lots en jeu est importante ou que le préjudice moral peut être démontré.L'impact sur l'image de marqueLes conséquences sur la réputation de l'entreprise organisatrice peuvent s'avérer particulièrement préjudiciables. À l'ère des réseaux sociaux, un litige mal géré peut rapidement se transformer en crise d'image majeure. Les participants mécontents partagent facilement leur expérience négative, créant un effet boule de neige qui peut durablement entacher la réputation de la marque. La viralité des critiques sur les plateformes sociales amplifie considérablement l'impact négatif de tels incidents.L'absence de règlement peut également être interprétée comme un manque de professionnalisme ou de considération envers les participants. Cette perception négative peut affecter la confiance des consommateurs bien au-delà du cadre du jeu concours. Les clients fidèles peuvent remettre en question leur relation avec la marque, tandis que les prospects potentiels peuvent être dissuadés d'entrer en relation avec une entreprise perçue comme peu rigoureuse dans ses pratiques commerciales.Les recours des concurrentsLes entreprises concurrentes peuvent également tirer parti de cette situation pour porter préjudice à l'organisateur négligent. En effet, l'absence de règlement peut être considérée comme une pratique commerciale déloyale, ouvrant la voie à des actions en concurrence déloyale. Les concurrents peuvent alors demander non seulement l'arrêt immédiat du jeu concours, mais également des dommages et intérêts s'ils parviennent à démontrer un préjudice commercial.L'effet domino sur les futures opérations de jeu concoursLes conséquences d'une mauvaise gestion d'un jeu concours peuvent se répercuter sur les opérations futures de l'entreprise. Les autorités de contrôle maintiennent un historique des infractions et exercent une surveillance accrue sur les entreprises déjà sanctionnées. Cette attention particulière peut compliquer l'organisation de futures opérations promotionnelles, les services juridiques et les partenaires commerciaux se montrant plus réticents à s'engager avec un organisateur ayant déjà démontré un manque de rigueur.Comment rédiger et diffuser son règlement de jeu concoursLes éléments essentiels à inclure dans le règlementLa rédaction d'un règlement de jeu concours nécessite une approche méthodique et exhaustive. Le document doit s'ouvrir par un préambule identifiant clairement la société organisatrice, avec ses coordonnées complètes et son numéro d'identification. Cette première partie pose le cadre juridique de l'opération et établit la légitimité de l'organisateur à mener cette action promotionnelle.La description du mécanisme du jeu constitue le cœur du règlement. Elle doit détailler avec précision les modalités de participation, en utilisant un langage clair et accessible au grand public. Chaque étape du processus doit être expliquée, depuis l'inscription jusqu'à la désignation des gagnants, en passant par les éventuelles phases de sélection ou de vote. La chronologie exacte de l'opération, incluant les dates et heures de début et de fin, doit être mentionnée sans ambiguïté.La description des lots représente un élément crucial du règlement. Chaque prix doit être détaillé avec sa valeur commerciale exacte, ses conditions d'utilisation et ses éventuelles restrictions. Les modalités de remise des lots doivent également être précisées, en incluant les délais, les conditions géographiques et les éventuels frais à la charge des gagnants. Cette transparence permet d'éviter les déceptions et les contestations ultérieures.Le dépôt chez un huissier : nécessité et procédureLe dépôt du règlement chez un huissier de justice n'est pas systématiquement obligatoire, mais il devient nécessaire dans certaines situations spécifiques. Les jeux concours d'envergure nationale, ceux impliquant des lots de valeur importante (généralement au-dessus de 5000€) ou ceux utilisant des mécaniques complexes nécessitent ce dépôt. Cette démarche offre une sécurité juridique supplémentaire en garantissant l'authenticité et l'immuabilité du règlement.La procédure de dépôt suit un protocole précis. L'huissier vérifie la conformité du règlement aux dispositions légales avant d'en accepter le dépôt. Il délivre ensuite un procès-verbal de dépôt qui atteste de la date et du contenu exact du document. Ce procès-verbal devient la référence officielle en cas de litige et peut être utilisé devant les tribunaux si nécessaire.Les modifications du règlement après son dépôt doivent également suivre une procédure rigoureuse. Tout changement doit faire l'objet d'un avenant déposé dans les mêmes conditions que le règlement initial. Ces avenants doivent être portés à la connaissance des participants selon les mêmes modalités que le règlement original.Les modes de diffusion autorisésLa diffusion du règlement doit respecter certains principes fondamentaux d'accessibilité et de transparence. Pour les jeux en ligne, le règlement doit être facilement accessible depuis la page d'accueil du jeu ou le formulaire de participation. Un simple lien hypertexte suffit, à condition qu'il soit clairement visible et correctement libellé. Le document doit être consultable dans son intégralité et téléchargeable gratuitement.Pour les jeux se déroulant en points de vente, le règlement doit être disponible physiquement sur le lieu de l'opération. Une copie complète doit pouvoir être consultée sur simple demande, sans obligation d'achat. Les principales modalités du jeu peuvent être affichées de manière synthétique, mais avec un renvoi clair vers le règlement complet.Les jeux concours sur réseaux sociaux nécessitent une attention particulière. Le règlement peut être hébergé sur un site externe, mais le lien doit être systématiquement mentionné dans toutes les publications relatives au jeu. La bio du profil organisateur doit également comporter ce lien pendant toute la durée de l'opération.Les bonnes pratiques à adopterLa rédaction du règlement gagne à suivre certaines bonnes pratiques qui facilitent sa compréhension et son application. L'utilisation d'un plan structuré, avec des articles numérotés et des titres explicites, permet une navigation aisée dans le document. Chaque article doit traiter d'un aspect spécifique du jeu, évitant ainsi les répétitions et les contradictions.Le langage employé doit trouver un équilibre entre précision juridique et accessibilité. Les termes techniques inévitables doivent être expliqués, et les phrases doivent rester aussi concises que possible. L'utilisation de puces ou de paragraphes courts facilite la lecture et la compréhension des points importants.La mise à jour du règlement nécessite également une attention particulière. Une veille juridique régulière permet d'adapter le document aux évolutions législatives, particulièrement en matière de protection des données personnelles. Les retours d'expérience des opérations précédentes peuvent également alimenter des améliorations dans la rédaction.L'archivage et la conservation du règlementLa conservation du règlement et des documents associés répond à des exigences précises. L'organisateur doit conserver une copie du règlement, des éventuels avenants et des preuves de leur diffusion pendant une durée minimale de cinq ans. Cette conservation doit permettre de répondre à d'éventuelles contestations tardives ou à des contrôles des autorités compétentes.Les preuves de participation, les documents relatifs à la désignation des gagnants et les justificatifs de remise des lots doivent également être archivés selon des modalités sécurisées. Un système d'archivage numérique peut être utilisé, à condition qu'il garantisse l'intégrité et l'authenticité des documents conservés.Cette gestion rigoureuse de la documentation permet non seulement de se prémunir contre d'éventuels litiges, mais aussi d'améliorer progressivement l'organisation des jeux concours en capitalisant sur l'expérience acquise.Conclusion : L'importance fondamentale du règlement de jeu concoursRappel de l'importance du règlementL'organisation d'un jeu concours ne peut se concevoir sans la mise en place d'un règlement solide et bien pensé. Ce document juridique constitue véritablement la clé de voûte de toute opération promotionnelle réussie. Au-delà de sa dimension légale, le règlement représente un outil de communication transparent qui établit une relation de confiance entre l'organisateur et les participants.La rédaction minutieuse du règlement ne doit pas être perçue comme une simple formalité administrative, mais comme un investissement stratégique dans la réussite de l'opération. Un règlement bien construit protège non seulement l'organisateur contre d'éventuels litiges, mais contribue également à la professionnalisation de son image de marque. Cette double dimension, juridique et commerciale, en fait un élément incontournable de toute stratégie marketing impliquant des mécaniques de jeu.Les points clés à retenirLa conformité légale du règlement s'articule autour de plusieurs éléments fondamentaux qu'il convient de ne jamais négliger. L'identification précise de l'organisateur, la description détaillée des modalités de participation et la transparence concernant les lots mis en jeu constituent le socle minimal de tout règlement. Ces informations doivent être présentées de manière claire et accessible, permettant à chaque participant de comprendre parfaitement ses droits et obligations.La protection des données personnelles occupe désormais une place centrale dans la rédaction des règlements. L'ère du numérique impose une vigilance accrue concernant la collecte et le traitement des informations des participants. Le règlement doit expliciter clairement les finalités du traitement des données et les droits des participants en la matière, conformément aux exigences du RGPD.Les modalités de désignation des gagnants et d'attribution des lots méritent une attention particulière. La description précise des mécanismes de sélection, qu'il s'agisse d'un tirage au sort ou de critères d'évaluation, doit garantir l'équité entre tous les participants. Les conditions de remise des lots, incluant les délais et les éventuelles restrictions géographiques, doivent être détaillées sans ambiguïté.Conseils pour sécuriser son jeu concoursL'implication d'un professionnel du droit dans la rédaction ou la relecture du règlement constitue un investissement judicieux, particulièrement pour les opérations d'envergure. Un avocat spécialisé ou un juriste pourra identifier les zones de risque juridique et proposer des formulations adaptées pour les prévenir. Cette expertise externe apporte une sécurité supplémentaire et peut éviter des erreurs coûteuses.La mise en place d'un système de validation interne des participations permet de détecter rapidement les tentatives de fraude ou les participations non conformes. Cette vigilance continue, associée à une documentation rigoureuse de toutes les étapes du jeu, facilite la gestion d'éventuelles contestations.Perspectives et évolutionsLe monde des jeux concours continue d'évoluer, notamment avec l'émergence de nouvelles technologies et de nouveaux canaux de communication. Les règlements doivent s'adapter à ces évolutions tout en maintenant leur fonction protectrice.La tendance croissante à l'internationalisation des jeux concours impose également une réflexion sur l'adaptation des règlements aux différentes législations nationales. Un règlement bien conçu doit pouvoir évoluer et s'adapter aux changements réglementaires tout en maintenant sa cohérence et son efficacité.L'investissement dans un règlement de qualité constitue une assurance pour l'avenir de l'opération promotionnelle. Il permet non seulement de sécuriser juridiquement le jeu concours, mais également de construire une relation de confiance durable avec les participants. Dans un contexte où la réputation d'une marque peut être rapidement affectée par une mauvaise gestion, cette attention portée au cadre juridique devient un véritable atout stratégique.Publié par Guillaume DupuisSourcesLoi sur la loterie et le tirage au sortCNIL organisation de jeu concours
04 Octobre 2024
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Mentions légales : Guide essentiel pour votre site web et votre conformité juridique
Imaginez-vous en train de déguster tranquillement votre café matinal, naviguant sur votre tout nouveau site web flambant neuf. Soudain, un éclair de panique vous traverse : "Zut ! J'ai oublié les mentions légales !"Pas de panique, cher entrepreneur du digital ! Vous n'êtes pas seul dans cette galère. Ne vous inquiétez pas, on va transformer ce parcours du combattant juridique en une promenade sympathique. Alors, prêt à plonger dans le monde fascinant (oui, oui, on a bien dit fascinant) des mentions légales ? Promis, à la fin de cet article, vous aurez les clés pour faire briller vos mentions légales de mille feux !Les mentions légales, qu'est-ce que c'est ? Avant de plonger dans le grand bain, quelques clarifications s'imposent. Les mentions légales, c'est un peu comme la carte d'identité de tous vos supports. Il s’agit simplement d’une liste d’informations obligatoires à y faire figurer. Qu'on parle de support numérique comme votre site web, votre application mobile, ou bien de supports papiers, comme vos flyers ou vos devis. La différence, c'est que les informations obligatoires ne sont pas les mêmes selon les supports. Au niveau des législations numériques, c'est une "petite" première étape obligatoire. C'est le petit texte qui dit "Eh, je suis là, voici qui je suis par qui j'ai été mis là et comment me contacter si besoin". Rien à voir avec les CGU (Conditions Générales d'Utilisation) qui sont plutôt le règlement intérieur de votre site, ni les CGV (condition générale de vente), ou même le RGPD qui s'occupe de protéger les données personnelles de vos visiteurs, même si vous pouvez regrouper vos différents documents législatifs.Quand faut-il des mentions légales pour les projets digitaux ?En France, les mentions légales sont obligatoires pour :Tous les sites web professionnels (même si c'est juste un site vitrine)Les sites e-commerce (c'est toujours du sérieux la vente en ligne)Les applications mobiles (c'est également important quelle que soit l'application)Les sites personnels (même s'il s'agit d'un forum d'écriture)En gros, vous avez probablement besoin de mentions légales si vous avez un espace web public ou visible par une communauté restreinte. Et dans le doute, il est toujours préférable de les avoir.Pourquoi les mentions légales sont importantes pour un projet web ?Légalité : C'est la loi, tout simplement. Et on aime bien rester du bon côté de la loi, pas vrai ?Transparence et confiance : Vos visiteurs savent qui vous êtes et c'est rassurant.Responsabilité : En cas de problème, on sait qui contacter. C'est un peu comme le numéro d'urgence de votre site.Jouer au rebelle avec les mentions légales, c'est prendre des risques inutiles quand veut se lancer sur le web. Lesquels ? Des amendes qui peuvent aller jusqu'à 75 000 € pour les personnes physiques, 375 000 € pour les entreprises. Maintenant que vous savez ce que sont les mentions légales et pourquoi elles sont importantes, on va voir comment les concocter aux petits oignons pour votre site. Les éléments essentiels de vos mentions légalesPour concocter des mentions légales aux petits oignons, voici la liste de courses à ne pas oublier :Commencer par une courte introduction pour rappeler les lois sur lesquelles on se baseTitre, "Mes Mentions Légales", "Mention légale de mon site"... Vous pouvez personnaliser un peu, mais votre titre doit rester bien identifiable.Date de rédaction ou de dernière mise à jour, c'est toujours mieux pour suivre les changements. Introduisez en parlant de la volonté de vous conformer aux articles 6-III et 19 de la Loi n°2004-575 du 21 juin 2004 pour la Confiance dans l’économie numérique, dite L.C.E.N. L'article 6-III donne les informations obligatoires dans les mentions légales et l'article 19 ajoute une couche pour les e-commerçants.À qui vous adressez vous, indiquer à quel titre vous le porter à la connaissance de à vos lecteurs, utilisateur ou "visiteurs de mgmobile.fr".Le but de vos mentions légales, n'hésitez pas à préciser que cette page sert à vous identifier ou à vous contacter en cas de problème avec votre site.Il faut rester concis, mais vous pouvez toujours personnaliser cela un peu, en reformulant avec le ton éditorial de votre site pour des mentions légales plus sympathique.  L'identité de l'éditeur : qui êtes-vous, ô grand créateur de site web ?Il y a deux cas ici, si vous êtes une personne morale, type entreprise, ou une personne physique, un particulier qui veut s'expérimenter aux arts numériques.Dans le cas d'une personne physique nom et prénomvos coordonnées, adresse du domicileet pour vous contacter une adresse mail et / ou un numéro de téléphoneDans le cas d'une personne moralela dénomination sociale,le nom complet et exact de l'entreprise qui peut aussi être accompagné de votre nom commercial,la forme juridique de l'entreprisele montant du capital les coordonnées de l'entreprise, adresse du siège socialet pour vous contacter une adresse mail d'entreprise et / ou un numéro de téléphoneNuméro RCS pour les sociétés commercialesLe numéro de TVA, surtout si vous proposez un service payant Le Directeur de publication, si vous avez une personne responsable de vos contenusLes coordonnées de l'hébergeur : l'adresse de la maison qui héberge votre siteL'hébergeur web, c'est comme le propriétaire de l'immeuble où vit votre site : il lui fournit un toit (espace de stockage), de l'électricité (bande passante), et s'assure que tout fonctionne. Des sociétés, comme Synten, OVH qui mettent à disposition des serveurs pour que votre site soit accessible en ligne. Dans vos mentions légales, vous devez indiquer où votre site digital a élu domicile !Indiquer le nom de la société d'hébergementl'adresse du siège sociale de l'hébergeur et pour les contacter une adresse mail et / ou un numéro de téléphoneVous pouvez également parler de l'accès à votre site en tout endroit, 7j/7, 24h/24 en ligne, ou seulement sur une période définie, pour un évènement par exemple. Préciser les exceptions comme les cas de maintenance ou d’interruption programmée ou non.Le copyright : parce que votre contenu, c'est comme votre brosse à dents, ça ne se prête pas !Le copyright, c'est comme le petit drapeau que vous plantez sur votre château de sable : ça dit "Hey, c'est moi qui ai fait ça !". Dans vos mentions légales, vous devez préciser qui détient les droits sur le contenu de votre site (textes, images, vidéos, etc.). Par exemple, vous pourriez écrire : "© 2024 MG Mobile. Tous droits réservés." Cela signifie que personne ne peut copier-coller vos super articles ou utiliser vos jolies photos sans votre permission. Il peut s'agir d'une phrase un peu menaçante avec : Les usages prohibés : Toute utilisation, reproduction, diffusion, commercialisation, modification de toutes ou partie du Site, sans autorisation de l’Editeur est interdite.Les sanctions encourues : des poursuites judiciaires ? Cela est effectivement prévu dans le règlement de la propriété intellectuelle et le Code civil.Collecte des données et politique de confidentialité : comment vous chouchoutez les données de vos visiteurs.Précisez si vous collectez des données des utilisateurs sur votre site, les fins pour lesquelles elles seront utilisées. Vous pouvez également détailler vos RGPD (règlementation générale sur la protection des données personnelles) directement dans les mentions légales ou mettre un lien vers ces documents afin de faciliter leur accès. Nous traiterons des RGPD en détail dans un prochain article, nous espérons que vous serez un peu patient. Parler enfin des cookiesAh, les cookies ! Non, on ne parle pas de ces délicieux biscuits qui accompagnent votre pause-café, mais de ces petits fichiers un peu fouineurs qui s'invitent dans votre navigateur. Imaginez-les comme des mini-espions bienveillants qui se souviennent de vos préférences sur un site. "Oh, tu aimes le mode sombre ? Noté !" ou "Tu as laissé des articles dans ton panier ? Je m'en souviens !". Légalement, vous devez informer vos visiteurs que vous utilisez ces petits mouchards digitaux et leur demander leur accord. C'est un peu comme demander "On peut être amis ?" avant de commencer à fouiller dans leur sac à main virtuel. Dans vos mentions légales ou votre politique de confidentialité, expliquez quels types de cookies, vous utilisez, pourquoi, et comment les visiteurs peuvent les refuser s'ils préfèrent rester incognito. Après tout, certains aiment leur navigation web comme leur café : sans cookie ! Définir les cookies : Il est toujours intéressant d'expliquer tout d'abord ce que c'est.Dite si vous en utiliser ou si vous n'en utilisez pas. Si vous en avez, expliquer le type de cookies que vous utilisez sur votre projet digital et pourquoi, la façon dont vous les utilisez.Si vous n'en avez pas vérifié, que vos prestataires, vos outils ou service, vos extensions n'en utilisent pas. Par exemple, si vous utilisez google Analytics, vous aurez des cookies de Google. C'est vraiment l'étape la plus compliquée, il faut aller voir dans leurs mentions légales et les contacter pour avoir plus d'information si besoin. Expliquer également comment et pourquoi ils sont utilisés. Conclusion et finalisation de vos mentions légalesN'oubliez pas de conclure sur la susceptibilité des présentes mentions légales d'être modifié pour s'adapter aux évolutions de votre site ou des futures législations ! Et c’est tout sur le contenu. Côté personnalisation, rien n’oblige vos mentions légales à être rigide et à arborer un langage juridique. Il faut que les informations soient présentes, qu’elles soient lisibles et claires, mais vous pouvez le faire avec légèreté. N’hésitez pas à ajouter votre signature, votre ton éditoriale pour rendre abordable et pédagogique vos mentions légales.L'art subtil de l'affichage des mentions légales La réglementation site internet ne se limite pas au contenu des mentions légales, mais concerne aussi leur présentation, c'est aussi une question de style. Quelques astuces pour les mettre en valeur :Assurez-vous que vos mentions légales sont facilement accessibles depuis toutes les pages de votre site.Un lien discret mais visible en bas de page (non, le cacher en police taille 2 n'est pas une option).Un langage clair, parce que même votre grand-mère devrait pouvoir les comprendre.Une mise à jour en fonction de l'évolution de votre activité ou des législations numérique, comme votre playlist musique préférée.Conclusion : votre happy end juridique Voilà, vous êtes arrivés au bout de ce petit voyage au pays des mentions légales ! Vous voyez, ce n'était pas si terrible, n'est-ce pas ? Vos mentions légales sont maintenant prêtes à briller de mille feux sur votre site, tout en vous protégeant des vilains trolls juridiques. Alors, prêt à devenir le super-héros de la conformité web de votre entreprise ? La conformité web ne s’arrête pas là, une fois que vous aurez fini cette première étape, vous pouvez vous renseigner sur les acteurs principaux du numérique en France et en Europe. On pourra abordé prochainement plus en détail dans nos articles les cookies, les RDPD, les CGU et CGV Le copilote opérationnel MG mobile peut vous accompagner sur vos projets et vous mettre en contact avec notre réseau d’avocats spécialisés.Rédigé par Aurélie FRANCOIS avec l'aide de Claude l'IA d'AnthropicSources Mentions sur votre site internet : les obligations à respecter, site du gouvernement, 24/07/2023
27 Septembre 2024
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Les applications mobiles nous écoutent-elles vraiment ?
Vous avez sûrement déjà vécu cette situation : vous discutez d'un nouveau produit et, quelque temps plus tard, votre téléphone vous propose une publicité ciblée pour ce même produit. Coïncidence ? Peut-être pas.De plus en plus d'utilisateurs se demandent si leurs smartphones les écoutent réellement, analysant chaque mot prononcé pour mieux les cibler.Cette idée a fait l'objet de nombreuses discussions et théories du complot. Mais qu'en est-il réellement ? Les applications installées sur nos smartphones sont-elles capables d'écouter nos conversations privées ? Et si oui, quelles sont les implications pour notre vie privée ?Dans cet article, nous allons décortiquer cette question sensible et vous apporter les éléments de réponse nécessaires pour comprendre les enjeux liés à l'écoute supposée des smartphones.Comment fonctionnent les applications d'écoute sur smartphone ?Les bases du fonctionnement : comment les applications "entendent" ?Le microphone, une fenêtre ouverte sur le monde sonore, c’est ce qu’on appelle le cross device tracking :La capture du son : le microphone de votre smartphone est constamment à l'écoute de l'environnement sonore. Il transforme les ondes sonores en signaux numériques que l'appareil peut traiter.Le traitement des données : ces signaux sont ensuite analysés par des algorithmes complexes. Ces algorithmes peuvent identifier des mots-clés, des phrases ou même des émotions dans la voix.Les assistants vocaux, des intermédiaires indispensables :L'activation par mot-clé : lorsque vous dites "Ok Google" ou "Alexa", vous déclenchez une séquence d'écoute active. L'assistant enregistre alors votre requête et l'envoie à un serveur pour être traitée. Ne vous est-il jamais arrivé lors d’une discussion de dire sous le ton de la plaisanterie “Ok Google” ? Si vous avez un smartphone qui tourne sous Android, on peut deviner de ce que cela a pu déclencher sans le vouloir.L'apprentissage continu : plus vous utilisez votre assistant vocal, plus il apprend à vous connaître et à mieux comprendre vos demandes.Les différents types d'écoute : une écoute passive et activeL'écoute passive :Le mythe de l'écoute permanente : bien que l'idée que votre téléphone vous écoute en permanence pour vous proposer des publicités ciblées soit répandue, il n'existe pas de preuves concrètes à grande échelle.L'analyse des données existantes : les applications analysent plutôt les données qu'elles ont déjà collectées (historique de recherche, applications utilisées, etc.) pour affiner leurs suggestions.Les faux positifs : des coïncidences peuvent renforcer l'impression d'être écouté. Par exemple, si vous parlez d'un nouveau film et que vous voyez une publicité pour ce film peu de temps après, cela peut sembler étrange, mais c'est souvent dû au hasard ou à l'analyse de vos données de navigation. Il s’agit de l’illusion de fréquence qui est une combinaison du biais d’attention sélectif (remarquer les choses qui nous marquent sans tenir compte du reste) et du biais de confirmation (rechercher des points qui soutiennent nos hypothèses tout en ignorant les contre preuves potentielles).L'écoute active :Les commandes vocales : lorsque vous posez une question à votre assistant vocal ou que vous donnez une commande vocale sur une messagerie instantanée par exemple, l'écoute est délibérée et nécessaire pour répondre à votre demande.Les applications d'enregistrement : certaines applications, comme les dictaphones ou les logiciels de reconnaissance vocale, enregistrent explicitement votre voix.Les objectifs de cette collecte de données : pourquoi les applications mobiles nous écoutent-elles ?Améliorer l'expérience utilisateur :Des suggestions personnalisées : les applications peuvent vous proposer des contenus (musiques, vidéos, articles) en fonction de vos goûts et de vos centres d'intérêt.Des commandes vocales plus naturelles : les assistants vocaux apprennent à mieux comprendre le langage naturel et à répondre de manière plus précise à vos questions.Cibler la publicité :Les publicités que vous voyez sont de plus en plus susceptibles d'être en lien avec vos conversations récentes. Les publicités ciblées peuvent être plus efficaces car elles touchent une audience plus réceptive.Développer de nouveaux produits et services :Les données vocales peuvent être utilisées pour identifier de nouvelles tendances et développer de nouveaux produits ou services. Elles deviennent également de plus en plus sophistiquées grâce à l’analyse des interactions avec les utilisateurs.Dans la partie suivante, nous aborderons les risques pour la vie privée, les questions juridiques et les moyens de se protéger.Quels sont les risques liés à l'écoute des smartphones ?L'atteinte à la vie privéeLes smartphones collectent une quantité impressionnante de données personnelles : historique de navigation, géolocalisation, contacts, etc. L'écoute des conversations ajoute une couche supplémentaire à cette collecte, permettant d'accéder à des informations encore plus sensibles.Ces données peuvent être utilisées à des fins autres que celles initialement déclarées, comme la création de profils détaillés sur les utilisateurs, ce qui constitue une atteinte grave à leur vie privée.La manipulation des utilisateursEn analysant les conversations, les entreprises peuvent proposer des publicités extrêmement personnalisées, voire intrusives, qui peuvent influencer les décisions d'achat des utilisateurs.L'écoute des smartphones peut contribuer à la création de "bulles de filtres", où les utilisateurs sont exposés uniquement à des informations qui confirment leurs croyances préexistantes, limitant ainsi leur accès à des points de vue différents.Les données collectées peuvent être utilisées pour personnaliser des attaques d'ingénierie sociale, rendant les utilisateurs plus vulnérables aux escroqueries.La cybercriminalitéLes données vocales peuvent être utilisées pour créer des deepfakes, des imitations très réalistes de la voix d'une personne, qui peuvent être utilisées à des fins frauduleuses.Les entreprises peuvent être ciblées par des attaques visant à voler des secrets industriels ou des informations confidentielles.Les données personnelles collectées peuvent être utilisées pour faire du chantage aux individus.Autres risquesÀ grande échelle, l'écoute des smartphones pourrait permettre une surveillance de masse des populations, menaçant les libertés individuelles.L'analyse des données vocales pourrait être utilisée pour discriminer des individus en fonction de leur origine ethnique, de leurs opinions politiques ou de leur orientation sexuelle.La collecte massive de données crée une dépendance vis-à-vis des grandes plateformes technologiques, réduisant ainsi la liberté individuelle et la souveraineté numérique.L’écoute des smartphones pose de sérieux problèmes de société. Elle menace notre vie privée, notre liberté d'expression, et peut être utilisée à des fins malveillantes. Il est donc essentiel de mettre en place des mesures de protection efficaces pour garantir que les technologies numériques servent l'intérêt général.Que dit la loi ? Le cadre juridique de la protection des données personnellesLa question de l'écoute des smartphones soulève d'importantes questions juridiques. Plusieurs réglementations, tant au niveau européen qu'au niveau national, visent à protéger les données personnelles des individus et à encadrer les pratiques des entreprises.La réglementation européenne et françaiseLe RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données) est le texte de référence en matière de protection des données personnelles au sein de l'Union européenne. Il impose aux entreprises de nombreuses obligations, telles que :Transparence : les entreprises doivent informer les utilisateurs de manière claire et concise sur les données collectées, les finalités de cette collecte et les droits dont disposent les utilisateurs.Consentement : Le traitement des données personnelles doit être fondé sur le consentement libre, spécifique, éclairé et univoque de la personne concernée.Sécurité : Les entreprises doivent mettre en œuvre des mesures techniques et organisationnelles appropriées pour garantir la sécurité des données personnelles.En France, la loi Informatique et Libertés, complétée par le RGPD, encadre les traitements de données à caractère personnel. Elle prévoit notamment des sanctions en cas de non-respect de la réglementation.Les droits des utilisateursLe RGPD confère aux individus de nombreux droits sur leurs données personnelles :Droit à l'information : vous avez le droit de savoir quelles données sont collectées sur vous, comment elles sont utilisées et à qui elles sont communiquées.Droit d'accès : vous pouvez demander à accéder aux données personnelles vous concernant et à obtenir une copie de celles-ci.Droit de rectification : si les données vous concernant sont inexactes ou incomplètes, vous pouvez demander qu'elles soient rectifiées.Droit à l'effacement ("droit à l'oubli") : vous pouvez demander la suppression de vos données personnelles, dans certaines conditions.Droit d'opposition : vous pouvez vous opposer au traitement de vos données personnelles, notamment à des fins de prospection commerciale.Les sanctions en cas de non-respectLes sanctions en cas de non-respect du RGPD peuvent être très lourdes :Amendes administratives pécuniaires (AAP) : les autorités de contrôle, comme la CNIL en France, peuvent infliger des amendes pouvant atteindre 4 % du chiffre d'affaires mondial annuel de l'entreprise ou 20 millions d'euros, selon le montant le plus élevé.Sanctions pénales : certains manquements peuvent également donner lieu à des poursuites pénales.Dommages et intérêts : les personnes lésées peuvent demander réparation du préjudice subi.Les limites de la réglementationMalgré l'existence de ces réglementations, il reste des défis à relever :Complexité du cadre juridique : le RGPD est un texte complexe, dont l'interprétation peut parfois être difficile.Évolution rapide des technologies : les nouvelles technologies posent de nouveaux défis en matière de protection des données.Encadrement des pratiques d'analyse de données : le profilage et l'analyse prédictive soulèvent des questions éthiques et juridiques complexes.La réglementation européenne et française offre un cadre solide pour protéger les données personnelles des individus. Cependant, il est essentiel que les utilisateurs soient conscients de leurs droits et qu'ils exercent une vigilance constante pour préserver leur vie privée dans le monde numérique.Comment se protéger des écoutes des applications mobiles ?La protection de votre vie privée face à l'écoute des smartphones nécessite une vigilance constante et l'adoption de bonnes pratiques. Voici quelques conseils pour limiter les risques :Limiter les autorisations des applications mobilesLorsque vous installez une application, vérifiez attentivement les autorisations qu'elle demande. Désactivez systématiquement l'accès au microphone pour les applications qui n'en ont pas besoin (par exemple, un jeu).Vous pouvez modifier les autorisations d'une application à tout moment depuis les paramètres de votre smartphone.Choisir des applications fiablesPrivilégier les applications mobiles connues : optez pour des applications mobiles développées par des entreprises reconnues et ayant une bonne réputation en matière de protection des données.Lire les avis des utilisateurs : les avis d'autres utilisateurs peuvent vous donner de précieuses indications sur la fiabilité d'une application mobile.Vérifier les mises à jour : assurez-vous que les applications mobiles que vous utilisez sont régulièrement mises à jour pour corriger les éventuelles vulnérabilités.Lire les conditions générales d'utilisation (CGU)Comprendre les pratiques de l'entreprise : les CGU contiennent des informations importantes sur la manière dont l'entreprise collecte, utilise et partage vos données.Être vigilant : méfiez-vous des CGU trop vagues ou qui semblent donner à l'entreprise des droits excessifs sur vos données.Utiliser un bloqueur de publicitésLimitation du suivi publicitaire : les bloqueurs de publicités réduisent le nombre de traceurs qui peuvent suivre votre activité en ligne et collecter des données sur vous.Autres conseilsMettre à jour régulièrement votre système d'exploitation : les mises à jour corrigent souvent des failles de sécurité qui pourraient être exploitées par des hackers.Éviter les réseaux Wi-Fi publics non sécurisés : ces réseaux sont souvent vulnérables aux attaques et peuvent être utilisés pour intercepter vos communications.Utiliser des applications de messagerie sécurisées : des applications comme reconnues offrent un niveau de sécurité plus élevé que les applications marginales.Faire attention aux faux sites web : les sites web frauduleux peuvent être utilisés pour voler vos informations personnelles.La protection de votre vie privée est un enjeu majeur dans notre société numérique. En suivant ces conseils, vous pouvez réduire considérablement les risques liés à l'écoute de vos conversations par les smartphones.ConclusionL'écoute des smartphones par les applications est une réalité qui soulève de nombreuses questions. Nous avons vu que les applications peuvent effectivement collecter des données audio à notre insu, et que ces données peuvent être utilisées à des fins diverses, souvent commerciales.Les risques encourus sont multiples et sérieux : atteinte à notre vie privée, manipulation de nos comportements, ciblage publicitaire intrusif, voire cybercriminalité.Il est donc essentiel de prendre conscience de ces enjeux et d'adopter des comportements responsables pour se protéger.Fort heureusement, les utilisateurs disposent de plusieurs moyens pour limiter les risques : en ajustant les paramètres de confidentialité de leurs appareils, en choisissant soigneusement les applications qu'ils installent, en lisant attentivement les conditions générales d'utilisation, ou encore en utilisant des outils de protection comme les bloqueurs de publicités.Publié par Guillaume DupuisSources Nos téléphones nous écoutent-ils vraiment ? https://www.lecho.be/entreprises/technologie/nos-telephones-nous-ecoutent-ils-vraiment/10462609?_sp_ses=05db57c7-57bd-4072-9f81-326f4c3e2de4Comment vérifier si les téléphones nous espionnent : https://nordvpn.com/fr/blog/test-telephone-espion/?srsltid=AfmBOoo2dhNSxyDMr_VgNL5nMDpP7aNzEU0P9EoTaGwdf7YKraaagbQfUne étude NordVPN le montre : les utilisateurs se sentent “suivis” par leurs appareils : https://nordvpn.com/fr/blog/etude-nordvpn-suivi-inter-appareils/?srsltid=AfmBOoryuQsQg73r2rjtzFVcRctEWg9UITM9fDTkGH4RE0WYGBOn5ieR
20 Septembre 2024